Trois-Rivières — Interrogé sur l'issue des problèmes financiers
que connaît actuellement le Groupe RCM de Yamachiche, une
entreprise de récupération, et sur la survie de ses 200 emplois
d'ici le 11 mai prochain, le ministre de l'Environnement,
Yves-François Blanchet, a déclaré hier «qu'on pouvait espérer
mais qu'il ne pouvait rien affirmer sur son avenir.»
«Il y a des aspects des activités de RCM qui sont en difficulté
à cause de l'état du marché et d'autres qui restent
intéressants. Il y a une analyse qui se fait actuellement sur la
manière dont on pourrait aider.»
Le ministre Blanchet a assuré que la journée même où il a été
mis au courant des difficultés de l'entreprise, son cabinet
s'était mis en communication avec la direction.
«On suit la situation de près, parce que j'espère très très fort
trouver une solution, donner un soutien. On travaille sur des
pistes de solution et je souhaite trouver quelque chose à court
terme», a-t-il déclaré.
Rappelons que des délais trop longs associés au développement
d'un nouveau procédé industriel destiné à transformer les
pellicules de plastique et différents emballages multicouches
auraient engendré des coûts de recherche et développement trop
importants pour la capacité financière de Groupe RCM, une
entreprise d'économie sociale considérée comme un fleuron dans
la région et qui embauche plusieurs personnes handicapées.
Par ailleurs, les employés du Groupe RCM remettront lundi une
pétition au député de Maskinongé, Jean-Paul Diamond, demandant
au gouvernement du Québec de les aider à conserver leurs emplois
par un soutien financier et un support à la recherche et au
développement.•