Danielle Rioux, attachée de presse de la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb, indique que l'équipe est à pied d'oeuvre pour voir de quelle façon le Groupe RCM peut recevoir une aide gouvernementale.

«Ce que je comprends est que le Groupe RCM a investi dans des nouveaux procédés à même le fonds de roulement. Il faut voir à quel niveau se situe le problème. On aura un état de la situation dans les prochains jours. Mme Zakaïb aura un portrait plus clair. Pour la ministre, tout sera mis de l'avant pour éviter le licenciement de 210 personnes.»

Mme Rioux souligne toutefois que l'aide gouvernementale ne pourra venir de Recyc-Québec. L'attachée de presse mentionne qu'il n'existe aucun pro-gramme au ministère du Développement durable, de l'Environnement, des Parcs et de la Faune pour le dossier du Groupe RCM.

Entre-temps, les intervenants économiques locaux sont aussi à l'oeuvre. Le Centre local de développement de la MRC de Maskinongé et la Société d'aide au développement des collectivités de la MRC de Maskinongé ont rencontré la direction de RCM hier après-midi.

«On est en mode solution, confie Simon Allaire, directeur général du CLD. C'est un dossier majeur. On ne peut pas se permettre de perdre 210 emplois. Tout le monde est mobilisé pour soutenir l'entreprise.»

Les intervenants économiques sont au courant du dossier. Ils sont en mesure de regarder avec les différents paliers de gouvernement pour trouver du financement à court terme.

«Quand on considère le type d'emplois et la mission sociale de l'organisation, c'est impor-tant de la soutenir», ajoute M. Allaire.

Michel Isabelle estime qu'en raison de sa mission environnementale, de son historique et de son expertise, le Groupe RCM doit demeurer bien actif dans le paysage de sa municipalité.

«Je suis préoccupé par le fait que RCM est un centre de travail adapté, raconte le maire de Yamachiche. Donc, on touche à des gens plus vulnérables que d'autres. Mais ce n'est pas la première tempête à affronter, car c'est une entreprise qui existe depuis plus de 30 ans.»

M. Isabelle s'est dit surpris par cette annonce, étant donné que rien n'avait filtré.

«Au CLD, ils sont prêts à s'investir à 100 %. On devra élaborer des pistes de solution. Si la Municipalité peut apporter de l'aide, on sera partant.»