Le Nouvelliste 29 janvier 2013

 

Une autre cabane à pêche à la dérive

 

Une cabane à pêche qui se trouvait au large du secteur Saint-Grégoire à Bécancour sur le fleuve est partie à la dérive, lundi.

PHOTO: FRANÇOIS GERVAIS


MARIE-ÈVE LAFONTAINE

(Trois-Rivières) Après la vingtaine de cabanes à pêche qui ont pris le large à la mi-janvier, une autre s'est retrouvée dans le milieu du fleuve hier. Malgré les grands froids des derniers jours, un grand morceau de glace s'est détaché à la hauteur du secteur Saint-Grégoire, hier matin, apportant avec lui la cabane à pêche. Heureusement, personne ne se trouvait à l'intérieur.

La Garde côtière appréhendait d'ailleurs un tel incident. «Ce matin (hier), les services d'incendie et la Sécurité civile ont informé les gens des secteurs Sainte-Angèle et Bécancour que malgré le temps froid, il y a quand même des parties de la glace qui sont encore fragiles, et on a la preuve actuellement par rapport à la fameuse cabane qui dérive près du pont Laviolette», explique Sébastien Doire, directeur régional de la Sécurité civile.

Les pêcheurs de Bécancour ont donc été invités à rapprocher leur cabane et leur véhicule de la rive. «La Garde côtière trouvait que les pêcheurs étaient trop près du chenal. Les brise-glace effectuent des manoeuvres. Il y a des bateaux qui arrivent au port de Bécancour. Ça peut être dangereux que les cabanes se retrouvent pour une deuxième fois dans le fond du fleuve. Les gens pensent qu'ils sont corrects, mais en réalité, il y a des grosses parties de banquise qui peuvent se détacher. On invite donc les gens à la prudence», ajoute M. Doire.

Du côté du lac Saint-Pierre, les conditions continuent d'être idéales pour la pêche blanche. Les pourvoyeurs de l'endroit ne redoutent d'ailleurs aucunement le redoux qui est prévu pour les prochains jours. Selon eux, la glace est tellement épaisse - elle serait d'une épaisseur de 18 pouces selon leurs estimations - que les chances sont minimes que les conditions se dégradent au point qu'il ne soit plus sécuritaire d'y circuler.

«Même s'il ferait doux pendant une semaine et demie, il n'y aurait pas de danger», mentionne Claude Desaulniers, de la Pourvoirie Qui-Mauricie.

«Les conditions sont excellentes ici. Le redoux n'entraînera aucun problème. Ça peut monter à 10 degrés Celsius, ça ne changera rien. Lors de l'autre redoux, on n'a pas eu de problème. On avait seulement fermé une journée», indique quant à lui Denis St-Pierre , de la Pourvoirie Martin Pêcheur.

Avec la collaboration de Mathieu Lamothe

 

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