L'Écho 22 novembre 2012

Le Yoseikan Budo gagne des adeptes à Yamachiche

Photo: Pierre-Louis Paquin

Les athlètes yamachichois ont multiplié les honneurs au Centre national Yoseikan Budo de Trois-Rivières, malgré leur inexpérience.

 

Publié le 22 Novembre 2012
Pierre-Louis Paquin

 

Après moins d’un an d’activités, l‘école de Yoseikan Budo de Yamachiche, sous la tutelle des sensei Yves Durand et Dany Armstrong, s’illustre déjà sur la scène provinciale. En ce sens, 18 adeptes yamachichois ont procuré 14 trophées à la jeune école lors de la dernière compétition qui avait lieu au Centre national Yoseikan Budo de Trois-Rivières les 17 et 18 novembre.

 

Rencontrés pendant leur séance de cours, mercredi, les sensei s’avouaient surpris des réalisations précoces de leurs protégés.

 

«On ne s’attendait pas à ça, convient Yves Durand. Nos élèves ont en majorité une session dans le corps et ils ont battu des élèves qui cumulent deux, des fois trois ans de pratique. Ils ont démontré beaucoup de hargne et ont été très disciplinés. Ils mettent beaucoup d’intensité dans nos cours.»

 

«L'endroit où l'on développe la vérité»

 

Considérant l’ancienneté de certains arts martiaux, la pratique du Yoseikan Budo est relativement récente. Selon le Centre national, les balbutiements de ce sport remontent à 1931 au Japon et le terme «Yoseikan Budo» signifie «l’endroit où l’on développe la vérité». Le Judo et l’Aïkido forment les bases de ce sport de combat qui ratisse large. En effet, presque tous les coups sont permis dans un affrontement classique. D’ailleurs, Dany Armstrong n’hésite pas à faire le parallèle avec les combats extrêmes de l’Ultimate Fighting Championship bien connu au Québec grâce aux exploits de Georges St-Pierre, champion mi-moyen.

 

«C’est beaucoup plus sécuritaire que l’UFC et on n’a pas le droit de porter de coup au visage avant 14 ans, mais les projections, les coups de pied et les coups de poing sont légaux», avise-t-il.

 

Même une facette de ce sport met à l’avant-plan les combats avec des bâtons en mousse.

 

Par ailleurs, s’il n’a pas encore de nom, le club installé à Yamachiche prône l’ouverture d’esprit. «On cherche un nom en Japonais qui illustre bien ce concept», approuve Yves Durand.

 

Pour leur part, les deux sensei, qui cumulent des expériences en Taekwon-do, Judo et Kyokushinkai, sont en lice pour représenter le Canada lors de la prochaine rencontre internationale de Yoseikan Budo qui aura lieu en Italie au mois d’avril.


 

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