Martin Lafrenière
Yamachiche — Après quelques années de préparation, la candidature de
Yamachiche pour devenir un village-relais a été acceptée. Le
ministère des Transports du Québec confirme que la municipalité de
2800 personnes vient de joindre les rangs de ce réseau provincial.
Le réseau, inspiré d'un programme implanté en Europe, regroupe des
municipalités de moins de 10 000 habitants ayant les commodités
nécessaires pour accueillir les touristes de façon sécuritaire.
Parmi les critères d'admissibilité, on retrouve la présence de
services de restauration, d'alimentation, d'hébergement, de station
d'essence et d'atelier mécanique.
Yamachiche a amorcé ses démarches il y a plus de cinq ans afin de
devenir un village-relais. Le 5 juillet dernier, quelque 10
représentants des ministères des Affaires municipales, du Tourisme
et des Transports ont visité Yamachiche. Elles ont fait le tour des
services offerts sur le territoire de la municipalité et y sont
allées de leurs observations.
«Le programme est un tremplin pour nous, commente le maire, Michel
Isabelle. On sera affiché comme village-relais le long des routes et
ce sera à nous de prendre la balle au bond: quand un voyageur
descendra chez nous et qu'on a la certitude de bien le recevoir, on
pourra le garder un jour ou deux de plus en le redirigeant dans
notre région. Cette annonce est une bonne nouvelle.»
L'objectif du gouvernement québécois est de miser sur un réseau de
plus de 40 villages-relais. On veut ainsi accroître la sécurité des
utilisateurs de la route en les incitant à faire des arrêts plus
fréquents et à permettre à ces localités de mettre leurs attraits en
valeur.
«Outre l'importance de son apport sécuritaire pour les usagers de la
route, le village-relais sera également un atout supplémentaire pour
stimuler notre économie locale», commente par voie de communique le
député
de Maskinongé, Jean-Paul Diamond.
Pour la réalisation de son dossier de candidature, Yamachiche a
profité d'une subvention gouvernementale de 24 000 $. La
municipalité possède cette appellation pour une durée de cinq ans.•