Le Nouvelliste 28-29 juillet 2012

Yamachiche devient un village-relais

 


Martin Lafrenière

Yamachiche — Après quelques années de préparation, la candidature de Yamachiche pour devenir un village-relais a été acceptée. Le ministère des Transports du Québec confirme que la municipalité de 2800 personnes vient de joindre les rangs de ce réseau provincial.


Le réseau, inspiré d'un programme implanté en Europe, regroupe des municipalités de moins de 10 000 habitants ayant les commodités nécessaires pour accueillir les touristes de façon sécuritaire. Parmi les critères d'admissibilité, on retrouve la présence de services de restauration, d'alimentation, d'hébergement, de station d'essence et d'atelier mécanique.


Yamachiche a amorcé ses démarches il y a plus de cinq ans afin de devenir un village-relais. Le 5 juillet dernier, quelque 10 représentants des ministères des Affaires municipales, du Tourisme et des Transports ont visité Yamachiche. Elles ont fait le tour des services offerts sur le territoire de la municipalité et y sont allées de leurs observations.


«Le programme est un tremplin pour nous, commente le maire, Michel Isabelle. On sera affiché comme village-relais le long des routes et ce sera à nous de prendre la balle au bond: quand un voyageur descendra chez nous et qu'on a la certitude de bien le recevoir, on pourra le garder un jour ou deux de plus en le redirigeant dans notre région. Cette annonce est une bonne nouvelle.»


L'objectif du gouvernement québécois est de miser sur un réseau de plus de 40 villages-relais. On veut ainsi accroître la sécurité des utilisateurs de la route en les incitant à faire des arrêts plus fréquents et à permettre à ces localités de mettre leurs attraits en valeur.


«Outre l'importance de son apport sécuritaire pour les usagers de la route, le village-relais sera également un atout supplémentaire pour stimuler notre économie locale», commente par voie de communique le puté de Maskinongé, Jean-Paul Diamond.


Pour la réalisation de son dossier de candidature, Yamachiche a profité d'une subvention gouvernementale de 24 000 $. La municipalité possède cette appellation pour une durée de cinq ans.•


 

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