Le Marché public Yamachiche veut doubler sa clientèle
Danielle Lemay, de la ferme maraîchère Frigon de Louiseville, est entourée de René J. Lemire, président du conseil d'administration de la caisse Desjardins de l'ouest de la Mauricie (partenaire officiel du marché) et d'Antoine Martel, président du marché.
Photo: Stéphane Lessard
Martin Lafrenière
(Yamachiche) Le Marché public Yamachiche lance sa deuxième année d'exploitation dans l'espoir de fidéliser et d'augmenter sa clientèle.
Ce marché de la MRC de Maskinongé installé dans le stationnement de l'église de Yamachiche amorcera ses activités le 16 juin avec 15 producteurs. Ce nombre correspond à celui de l'an dernier.
En 2011, on estime que près de 1000 visiteurs ont fait un détour par le marché public chaque samedi. Le marché a été tenu durant 12 samedis. Cette année, six samedis seront ajoutés.
«On revient pour une deuxième année, les gens ont beaucoup parlé du marché public au cours de l'hiver et on passe de deux à six samedis avec des activités. On veut augmenter le nombre de visiteurs et j'espère le doubler», commente Antoine Martel, président du conseil d'administration de la Coopérative de solidarité régionale de la MRC de Maskinongé qui dirige le marché public.
Selon M. Martel, l'organisation a cherché à répondre aux demandes des clients en préparation de la deuxième année du marché. «On a eu de la demande pour plus de producteurs maraîchers et on est allé s'en chercher d'autres. Et on cherche un producteur fromager. Les producteurs de fruits et légumes, de viande comme le canard et le sanglier, les produits du pain et les produits transformés comme les gelées sont de retour.»
Danielle Lemay, de la ferme maraîchère Frigon de Louiseville, était là en 2011. Le stand de son entreprise sera de retour pour 2012. «Ça s'est bien passé pour une première année. Financièrement, ça valait la peine de venir. On a nos clients réguliers qui reviennent, on fait des dégustations qui sont toujours très populaires. L'ambiance est agréable.»
La présence d'un marché permet au consommateur de se procurer des produits cultivés localement et régionalement, ce qui donne un coup de pouce à l'environnement. De son côté, le producteur profite d'un contact direct avec sa clientèle pour lui présenter le fruit de son travail en plus d'avoir l'occasion d'échanger avec des collègues.
«C'est bon pour l'économie locale. Plus on investit chez nous, plus le milieu se valorise. Pour le MAPAQ, les marchés de proximité font partie des priorités», souligne Geneviève Thériault, conseillère en commercialisation et en agrotourisme au bureau régional du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
Jusqu'au 13 octobre, le marché public sera ouvert chaque samedi de 9 h à 15 h. Des ateliers de cuisine, une journée de la famille et une grande épluchette de blé d'inde sont au nombre des activités spéciales qui seront tenues durant la saison.