«C’est sécuritaire, en plus, il n’y a pas de neige sur la glace. On est rendu entre 10 et 11 pouces de glace. On ne prend pas de chance, les chemins sont balisés. Ceux qui circulent dans les chemins, il n’y a aucun problème, ceux qui ne veulent rien comprendre, on ne veut pas les voir», expliquait le propriétaire de la pourvoirie Qui Maur-ici-e, Claude Desaulniers au lendemain de l’ouverture.
Plusieurs pêcheurs attendaient cette journée particulière avec fébrilité. Pour eux, affronter le froid était un moindre mal. «Enfin, y fait frette!» lançait Jonathan Gagné en bon québécois, ce dernier est un habitué des sports hivernaux et l’ouverture est un moment sacré. Même son de cloche de José Mathieu, adepte depuis 15 ans de la pêche blanche. «C’est au début de la saison que ça mort le plus», raconte-t-il. La perchaude, le doré et le brochet sont les espèces que l’on a le plus de chance de retrouver au bout de son hameçon aux deux pourvoiries.
Les pourvoyeurs espèrent que le froid persiste au moins jusqu’à la relâche scolaire qui aura lieu au début du mois de mars. Un luxe qu’ils n’ont pas pu s’offrir l’hiver dernier.