L'Écho 5 janvier 2012

Enfin «y fait frette!»


Enfin «y fait frette!»
Photo: Pierre-Louis Paquin

Le propriétaire de la pourvoirie Qui Maur-ici-e, Claude Desaulniers était bien content que la saison débute enfin.

 

Publié le 5 Janvier 2012
Pierre-Louis Paquin

Si le grand froid en rebute plus d’un, il fait la joie des pourvoyeurs de la région. D’autant plus que Dame Nature attend de plus en plus tard avant de souffler son vent du nord sur la MRC de Maskinongé. L’ouverture officielle de la Pourvoirie Qui Maur-ici-e à Yamachiche n’a eu lieu que mardi dernier. Pour ce qui est du Domaine du lac Saint-Pierre à Louiseville, il faudra attendre la fin de semaine avant de pouvoir s’y rendre pour taquiner le poisson.

 

«C’est sécuritaire, en plus, il n’y a pas de neige sur la glace. On est rendu entre 10 et 11 pouces de glace. On ne prend pas de chance, les chemins sont balisés. Ceux qui circulent dans les chemins, il n’y a aucun problème, ceux qui ne veulent rien comprendre, on ne veut pas les voir», expliquait le propriétaire de la pourvoirie Qui Maur-ici-e, Claude Desaulniers au lendemain de l’ouverture.

 

Plusieurs pêcheurs attendaient cette journée particulière avec fébrilité. Pour eux, affronter le froid était un moindre mal. «Enfin, y fait frette!» lançait Jonathan Gagné en bon québécois, ce dernier est un habitué des sports hivernaux et l’ouverture est un moment sacré. Même son de cloche de José Mathieu, adepte depuis 15 ans de la pêche blanche. «C’est au début de la saison que ça mort le plus», raconte-t-il. La perchaude, le doré et le brochet sont les espèces que l’on a le plus de chance de retrouver au bout de son hameçon aux deux pourvoiries.

 

Les pourvoyeurs espèrent que le froid persiste au moins jusqu’à la relâche scolaire qui aura lieu au début du mois de mars. Un luxe qu’ils n’ont pas pu s’offrir l’hiver dernier.

 

«Ça fait bien des années que c’est plus doux, si on se rend à la semaine de relâche, c’est la cerise sur le sunday, puisque les jours de cette semaine-là sont aussi achalandés que les fins de semaine», constate René Béland pourvoyeur au Domaine du lac Saint-Pierre. Ce dernier arrose depuis le début de la semaine afin d’aider la glace à prendre ses aises sur l’immense lac.

 

Après une bonne journée de pêche, José et son comparse Michael pourront profiter d’un dernier plaisir particulier au sport de la pêche.

 

«C’est facile à cuisiner. On désosse le doré, ensuite on le fait revenir dans la poêle avec un peu de beurre et du beurre à l’ail, mais pas trop. Moi je l’aime particulièrement croustillant, chacun son goût» conclut-il.

 

Enfin «y fait frette!»

Michael Morin et José Mathieu installait leurs équipements avec enthousiasme, malgré une température ressentie inférieure à -20 degrés Celcius, lors de l’ouverture.
photo par Photo: Pierre-Louis Paquin


 

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