Photo Ève Guillemette Michel Isabelle

YAMACHICHE «Plus rien ne nous empêche d'avoir cette reconnaissance» Les maisons de briques rouges en bonne voie de devenir un site historique

Martin Lafrenière
martin.lafreniere@lenouvelliste.qc.ca

Yamachiche — L'enfilade de maisons de briques rouges à Yamachiche aurait de très bon-
nes chances d'être considérée par le gouvernement québécois comme étant un site historique.

C'est ce que croit le maire Michel Isabelle. Celui qui a critiqué vertement le comportement de la direction régionale du ministère de la Culture l'automne dernier estime que l'allure des dernières discussions annonce quelque chose de bon.

«On attend une nouvelle officielle et positive au printemps. Je prétends qu'il n'y a plus rien qui nous empêche d'avoir cette reconnaissance. On est bien confiant», déclare M. Isabelle, qui s'appuie sur certaines informations non officielles laissant entendre que la Commission des biens culturels présentera une proposition favorable à la ministre Christine St-Pierre.

«On attend une nouvelle officielle
 et positive au printemps»

Il y a environ un mois, Yamachiche a discuté avec la directrice des interventions régionales du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Monique Barriault. La rencontre a permis d'éclairer plusieurs éléments du dossier, soutient le maire de Yamachiche.

«Mme Barriault est venue prendre acte du climat, confie M. Isabelle. On a discuté longuement des attentes de la municipalité versus les problèmes qu'on a eus avec la direction régionale. La direction régionale a reconnu des torts. Mme McGee (Hélène, la directrice régionale) était avec nous. On a eu de très bons échanges.»

Colette Proulx, conseillère en communications au ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, raconte elle aussi que cette réunion a donné de bons résultats.

«La rencontre a été extrêmement positive. Mme McGee a assuré la collaboration de la direction régionale pour ce dossier.»

Mme Proulx rappelle que le processus de classement a un délai d'un an. Et ce n'est pas pour rien, affirme-t-elle.

«Il y a des étapes. Il faut que le dossier soit bien documenté. Chaque dossier est unique.»

La conseillère en communications s'attend à ce que le dossier de demande de classement soit déposé à la Commission des biens culturels d'ici la fin du mois de mars. Par la suite, la commission prendra de quatre à six semaines pour préparer et soumettre ses recommandations.

Le ministère préparera lui aussi un dossier de recommandations. On peut penser que la ministre St-Pierre recevra les deux recommandations vers le milieu ou la fin du mois de mai. Elle a jusqu'au 27 juillet, date d'émission du deuxième avis d'intention en 2007, pour rendre sadécision.