L'Écho 15 août 2007
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L'enfouissement des réseaux câblés: objet de fierté à Yamachiche

Le travail d'une équipe et la collaboration des Yamachichois soulignés

 
par Jean-Paul Plante

Des gens fort heureux de la réalisation du projet. MM. Jacques Dubé (Hydro-Québec), Marcel Carpentier (ministère des Transports direction Mauricie-Centre-du-Québec), Robert Boisvert (Hydro-Québec), le maire Michel Isabelle d'Yamachiche, Jean-François Roy de Bell Canada et Jean-Claude Phaneuf de Cogéco.
Photo, Jean-Paul Plante
 
 
Le maire Michel Isabelle était un homme fier, en ce mercredi avant-midi, alors qu'il recevait, à l'édifice municipal d'Yamachiche, les divers intervenants qui ont contribué à la réalisation de l'enfouissement des réseaux câblés de la rue Sainte-Anne.
Le chantier, qui a nécessité 55 branchements et dont les coûts se sont élevés à 3,8 millions de dollars, a demandé une participation financière de la municipalité yamachichoise de 3 364 191 $ .

Vingt-trois nouveaux et superbes lampadaires ont été installés sur une distance de 864 mètres et mettent en valeur le cachet patrimonial de la rue Sainte-Anne. Tout particulièrement en soirée, le coup d'œil tient de la féerie.

Le chantier a couvert près de 900 mètres de rues et 3 000 mètres linéaires de branchés, principalement sur la route 138 et au début des rues perpendiculaires, entre l'intersection de la route 153 et l'Hôtel de Ville d'Yamachiche.

Les objectifs

La MRC de Maskinongé a reconnu la rue Sainte-Anne à Yamachiche comme son bien culturel le plus significatif. L'ensemble des maisons rouges est identifié unique au Québec. Elles ont été habitées par plusieurs personnalités célèbres dont la renommée s'est propagée à la grandeur du Québec.

L'enfouissement des réseaux câblés se veut donc une reconnaissance envers les propriétaires de la rue Sainte-Anne qui ont sauvegardé ce précieux patrimoine. L'enfilade des maisons en brique rouge a été réalisée entre les années 1850 et 1917

Il existait un programme gouvernemental d'enfouissement des réseaux câblés de distribution, abandonné en avril 2005 par le gouvernement québécois, qui garantissait les projets déjà annoncés. La municipalité yamachichoise comptait parmi les 40 municipalités éligibles.

Le chantier d'Yamachiche, demandé en août 2001, a été accepté et annoncé le 27 mai 2002 par la ministre Rita Dionne-Marsolais, en raison du caractère patrimonial, culturel et touristique de la rue Sainte-Anne. Le chantier principal a débuté en mai 2006 et s'est concrétisé le 12 septembre de la même année. Les derniers poteaux ont été enlevés en mars 2007

De nombreux avantages découlent de l'enfouissement des réseaux câblés d'Yamachiche dont la sécurité contre les intempéries et les accidents, la réduction des risques de pannes, une qualité visuelle accrue qui met en valeur le fait que la rue Sainte-Anne est exempte de panneaux publicitaires inesthétiques. Le conseil yamachichois a d'ailleurs décrété, par réglementation, l'interdiction de tout affichage sur les lampadaires.

Sens civique et concertation

Le maire Michel Isabelle a souligné la concertation de tous les intervenants dans ce projet audacieux: Hydro-Québec, Bell Canada, Cogéco, ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, ministère des Transports du Québe, Vidéotron, Xittel, citoyens d'Yamachiche et personnel municipal.. De façon particulière, M. Isabelle a mis en lumière « le sens civique des gens de la rue Sainte-Anne pour leur collaboration de tous les instants ». De plus, il a eu une mention toute spéciale pour M. Jacques Dubé d'Hydro-Québec, le grand responsable de la bonne marche des travaux qui, avec son esprit de concertation entre les intervenants, a fait en sorte que tout s'est déroulé sans problèmes majeurs.

Bref, le maire Isabelle, le conseil municipal, les résidents de la rue Sainte-Anne et la population d'Yamachiche ont toutes les raisons d'être fiers de la réalisation de ce superbe projet qui met en valeur un des plus beaux arrondissements non seulement de la MRC de Maskinongé mais de tout le Québec.


Un secteur de la rue Sainte-Anne, avant l'enfouissement des réseaux câblés, en 2003.
Photo, gracieuseté Hydro-Québec


Le même secteur, une fois les réseaux câblés enfouis, en 2007.
Photo, gracieuseté Hydro-Québec

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