Le Nouvelliste 9 mars 2007

Yamachiche veut devenir un village-relais

Martin Lafrenière
martin.lafreniere@lenouvelliste.qc.ca

Yamachiche — Yamachiche veut joindre le réseau des villages-relais du Québec.

Ce réseau, une adaptation d'un concept français, est géré par le ministère des Transports du Québec. Il sert principalement à promouvoir l'accès à des services dans une municipalité située à proximité d'un axe routier important afin d'accroître le niveau de sécurité des usagers de la route.

«Pour être un village-relais, il faut être situé en dehors des grands centres et être capable d'accueillir les touristes avec de la restauration, des postes d'essence et de l'hébergement», explique Michel Isabelle, le maire de Yamachiche.

La municipalité a l'opportunité de miser sur la Porte de la Mauricie sur son territoire. À lui-seul, cet établissement permet à Yamachiche de respecter les principaux critères d'admissibilité à ce programme.

La municipalité possède aussi des garages pour la mécanique automobile, des dépanneurs pour l'alimentation et des institutions financières avec guichet automatique, ce qui correspond à d'autres critères.

«On trouve intéressant que ce soit une porte d'entrée à la MRC qui va diriger les touristes ver, les accommodements touristiques du haut de la MRC. On a le Chemin du roi, un lieu d'observation au lac Saint-Pierre avec la pointe Yamachiche. On a tout ce qui est requis pour déposer notre candidature et la demande a été déposée au MTQ», ajoute M. Isabelle, en indiquant que ce dossier reçoit l'appui du CLD et de la MRC de Maskinongé.

Si Yamachiche devient un village-relais, la municipalité sera identifiée comme membre du réseau sur les affiches touristiques installées le long des routes principales.

Trop près de
Trois-Rivières

Yamachiche a plusieurs atouts dans sa manche. Mais elle se trouve à une vingtaine de kilomètres de Trois-Rivières. Selon un critère d'évaluation du programme, un village-relais ne peut être situé à moins de 40 kilomètres d'une agglomération de 20 000 habitants et plus.

Alain Mondy, agent d'information à la direction des communications du ministère des Transports, vient cependant tempérer l'application de ces critères.

«S'il est estimé que la meilleure place pour un village-relais est à Yamachiche, la demande va être étudiée par le ministère même si le dossier ne correspond pas nécessairement aux critères du programme», note M. Mondy, en ajoutant que le dossier n'a toujours pas été reçu à la direction régionale du MTQ.

Cette ouverture en terme d'application des critères s'explique par un des objectifs visés par le programme, qui est le soutien au développement local et régional.

Danville (Estrie) et Grande-Vallée (Gaspésie) sont les deux municipalités qui font partie du réseau villages-relais.•

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