Le Nouvelliste 22 février 2007

GREVE CHEZ ATRAHAN
Les négos dans un cul-de-sac
 
Yamachiche — C'est de nouveau l'impasse dans les négociations chez ATRAHAN Transformation de Yamachiche.
 
La dernière rencontre de négociations a eu lieu le 14 février. L'ambiance était toutefois bien loin d'un petit souper aux chandelles entre amoureux.
 

Photo: Stéphane Lessard
Joint hier par Le Nouvelliste, Denis Trahan a préféré ne pas commenter l'allure des négociations avec le syndicat représentant ses 200 employés d'usine.
«La rencontre a duré quelques heures. Il y a quatre gros points en litige. Le syndicat a offert de négocier avec l'employeur d'autres points, mais l'employeur nous dit que c'est le statu quo. Les négociations sont rompues», lance Mario Maisonneuve, président du local 1991-P des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUACFTQ).
 
M. Maisonneuve refuse de dévoiler la nature des points qui accrochent entre le syndicat et la partie patronale. Mais sa déception quant à la tournure des événements était nettement perceptible dans sa voix.
 
«C'est un constat amer. Je ne comprends pas de voir que c'est le statu quo partout dans la négociation», laisse tomber M. Maisonneuve, qui souhaitait il y a une semaine que la reprise des discussions se fasse avec entrain.
 
Le président syndical, le conseiller syndical Yves Dupont et le comité de négociations vont revoir leur stratégie au cours des prochains jours. Pour l'instant, aucune nouvelle séance de négociations n'est à l'agenda.

«On ne peut pas danser le tango tout seul», déclare M. Maisonneuve, en précisant que le syndicat n'est pas rendu à l'étape de ramener un conciliateur au dossier même si cette option n'est pas écartée.

 
Le Nouvelliste a contacté Denis Trahan hier après-midi. Préférant faire preuve de discrétion, le président et directeur général d'ATRAHAN a refusé de dire quoi que ce soit concernant l'état des négociations.

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