Rencontré en matinée (mardi 12), le spécialiste en environnement était d'avis que le bunker ne s'était pas répandu très loin dans les eaux du lac. Selon lui, le distance maximale qu'aurait franchie le bunker déversé serait d'une trentaine de mètres (environ 100 pieds).

La température aurait des effets favorables qui empêcherait les hydrocarbures de se répandre davantage et facilitera ainsi la récupération du matériel qui, faut-il le rappeler, s'est déversé lorsqu'un camion citerne s'est renversé sur l'autoroute 40, lors d'un accident de la circulation.

En matinée, des camions dotés des équipements de pompage étaient sur les lieux du déversement. Comme l'expliquait le représentant du ministère de l'Environnement, il faudra chauffer le bunker afin d'en faciliter la récupération car le matériel déversé est plus lourd que l'eau.

Les dangers pour l'environnement serait pratiquement inexistant, a fait savoir le spécialiste du ministère fédéral qui était sur place avec une équipe qui s'apprêtait à cerner le périmètre où on devait récupérer le bunker et ce, en perçant des trous dans la glace.

Pendant l'exécution des travaux de pompage, la circulation se fait sur une seule voie, sur une distance de quelques centaines de mètres et on compte sur la collaboration des automobilistes à qui on demande de réduire la vitesse lorsqu'ils circuleront dans ce secteur.