Les policiers de la Sûreté du Québec se sont
immédiatement rendus sur place et ont établi un périmètre de
sécurité. Les employés de l'abattoir ont alors été évacués
et relocalisés dans l'industrie voisine. Pendant ce temps,
une fouille a été effectuée dans l'usine mais rien n'a été
retrouvé, ni même une boîte vide donnant l'apparence d'un
colis
À 10 h 15, les employés étaient donc invités
à retourner à l'usine et à reprendre leurs activités.
Cependant, certains d'entre eux ne cachaient pas leur
inquiétude et leur frustration. Il semble que le climat de
travail au sein de l'entreprise ne soit pas excellent, bien
que cette information ait été démentie par d'autres
employés.
Ainsi, selon Carol Larrivée, responsable de
la santé et de la sécurité au sein du syndicat, le plan
d'évacuation de l'entreprise présente des failles
importantes. «Nous savions qu'il y avait une alerte à la
bombe mais il a fallu attendre 12 à 15 minutes avant que
l'avis d'évacuation ne soit donné. Les patrons nous ont
obligés à terminer notre travail sur la chaîne. Nous avons
ensuite dû changer de vêtements et de souliers avant de
pouvoir sortir. Imaginez s'il y avait eu une vraie bombe.
Nous serions tous morts», a-t-il raconté.
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PHOTO: STÉPHANE LESSARD
Carol Larrivée, responsable de la santé et de la
sécurité au sein du syndicat, reproche à la direction de
l'usine de ne pas appliquer le plan d'évacuation |