L'Écho 24 juillet 2005

Des maux de tête pour le Groupe RCM
 

(Pierre Bellemare) - Une vingtaine d'employés du Groupe RCM d'Yamachiche vont se retrouver au chômage le lundi 29 août. L'entreprise essuie des pertes appréciables depuis février dernier en raison de la difficulté du marché du plastique recyclé et utilise ce moyen pour arrêter l'hémorragie.

 

Mais l'objectif est de les rappeler le plus rapidement possible. D'ailleurs, les mises à pied devaient être plus importantes mais, heureusement, une dizaine de personnes ont pu être relocalisées au centre de tri de Récupération Mauricie. Le Groupe RCM et la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie en sont propriétaires.

Une jungle

Le Groupe RCM trie du plastique depuis le début de l'année suite au transfert des activités de triage des matières provenant des collectes sélectives vers Récupération Mauricie.

Ce volet représente environ 80% des activités du Groupe RCM.

Le problème rencontré avec les approvisionnements est à la base de la situation dans laquelle le Groupe RCM se retrouve. Le triage du plastique est moins performant que la collecte sélective.

«La qualité varie d'un voyage à l'autre», note M. Camirand. Il se souvient, en outre, que lors d'un test avec un fournisseur, la compagnie s'est retrouvée avec un volume de pertes de 59% pour un camion-remorque.

«Ce marché là est une jungle...», évoque-t-il.

Du même coup, il mentionne que l'actuelle méthode de travail permet de traiter environ 1,5 tonne de plastique recyclé à l'heure. Idéalement, le rendement devrait être du double.

L'entreprise ne peut ajouter du personnel puisque cela provoquerait une hausse de ses coûts de main-d'œuvre et, du coup, aggraverait son manque à gagner.

On va donc examiner les façons de faire et les équipements pour voir s'il n'y a pas moyen d'en arriver à une rentabilité intéressante avec, peut-être, de nouveaux appareils.

Un comité est déjà à l'oeuvre afin d'analyser la situation et de voir les mesures pouvant être prises pour ramener les choses à la normale.

Directeur général de l'entreprise yamachichoise, Michel Camirand évalue être en mesure de disposer d'un portrait juste vers la mi-octobre.

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