DICTÉE P.G.L.

Deux participantes de la région à la Grande finale

Marie-Pier Thiffeault et Sonia Charette sont deux passionnées de lecture

ISABELLE LÉGARÉ
Trois-Rivières

Marie-Pier Thiffeault, de Trois-Rivières, et Sonia Charette, de Saint-Léon-le-Grand, feront honneur à la Mauricie lors de la Grande finale internationale de la Dictée P.G.L., aujourd'hui, à Montréal.

Initié il y a quatorze ans par la Fondation Paul Gérin-Lajoie, l'événement réunit cette année 96 jeunes âgés entre 10 et 12 ans, des élèves qui proviennent majoritairement du Québec mais aussi des autres provinces canadiennes ainsi que des États-Unis et du Sénégal. La dictée regroupe deux catégories: les classes francophones et les classes d'immersion en français.

Éveiller les jeunes aux réalités internationales et accroître leur maîtrise du français sont les objectifs qui se cachent derrière la dictée lancée par Paul Gérin-Lajoie. Décrit comme un «révolutionnaire tranquille», c'est lui qui, au début des années 60, occupa le premier le titre de ministre de l'Éducation au Québec. Depuis 28 ans, sa fondation œuvre en faveur de l'éducation pour tous dans les pays en développement.

Marie-Pier et Sonia sont très fières d'avoir remporté la finale régionale de la Dictée P.G.L., un exploit qui leur permet aujourd'hui de se mesurer à d'autres jeunes qui, comme elles, sont amoureux de la langue française.

Sans se connaître, les deux jeunes filles avouent avoir la même passion pour la lecture. En fait, elles affirment lire tout ce qui leur tombe sous la main: journaux, romans, bandes dessinées, etc. D'ailleurs, Marie-Pier et Sonia sont persuadées que cet engouement pour les mots leur permet d'aimer les dictées et de contourner ses nombreux pièges.

«Quand j'accroche sur un mot plus difficile, souvent, je vais me rappeler de l'avoir déjà vu dans un de mes livres», explique Marie-Pier avec assurance. L'élève de 5e année de l'école primaire Jacques-Hétu, dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, peut lire jusqu'à cinq bouquins à la fois.

Curieuse de nature, Sonia n'hésite pas quant à elle à se servir du dictionnaire lorsque sa lecture est interrompue par la mauvaise compréhension d'un mot. L'élève de 6e année fréquente l'école Omer-Désaulniers, à Yamachiche.