Le Nouvelliste 21 janvier 2005

TRANSPORT COLLECTIF DANS MASKINONGÉ


Un premier mois satisfaisant

MARTIN LAFRENIÈRE
Louiseville

La Corporation de transports collectifs de la MRC de Maskinongé se réjouit d'avoir effectué 27 transports au cours de son premier mois d'activités.

Lancé le 29 novembre, le service a réalisé son premier transport le 2 décembre, entre Yamachiche et Louiseville. Au 14 janvier, l'organisme comptait 16 membres en règle, provenant de Louiseville, Yamachiche, Sainte-Angèle-de-Prémont, Sainte-Ursule, Saint-Barnabé et Saint-Alexis-des-Monts. Et comme prévu, les membres sont en très grande partie des femmes dont l'âge varie entre 45 et 65 ans.

«On est content des statistiques jusqu'à maintenant. J'ai présenté le portrait de notre service à la rencontre du conseil d'administration d'hier (mercredi) et les membres étaient satisfaits des résultats», a précisé le coordonnateur du transport collectif, Dominic Vincent.

L'objectif fixé par la corporation pour le nombre de membres est de 225 en un an. M. Vincent soutient que le nombre de 16 va augmenter rapidement, maintenant que le congé des fêtes est chose du passé.

«On peut s'attendre à atteindre les 40 membres d'ici quelques jours, étant donné qu'on a eu des demandes de gens qui fréquentent le centre local d'emploi, la maison de la famille. Et on va aussi aller rencontrer les membres des clubs d'Age d'or, de l'Aféas», a expliqué M. Vincent, en ajoutant que le blitz de recrutement se déroulera au printemps.

Lorsque le projet de transport collectif a été discuté, la question de faciliter l'accès à des soins de santé avait été avancée pour en justifier la réalisation. Les statistiques du premier mois d'activités ont confirmé le besoin, étant donné que 51 % des transports ont été effectués pour permettre à des résidants de la MRC de Maskinongé d'avoir accès à des soins de santé.
Le secteur de l'éducation n'est pas en reste avec 34 % des transports. Les loisirs sont la raison qui a justifié 15 o des transports.

Pas de place dans les autobus scolaires

S'il y a un élément qui déçoit quelque peu la direction de la corporation, c'est le manque de disponibilité de places à l'intérieur des autobus de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy et de la Commission scolaire de l'Energie. Jusqu'à maintenant, aucun transport n'a pu être fait au moyen d'un autobus jaune.

M. Vincent ne veut pas lancer la pierre à ces organisations. Mais il constate qu'il est plus difficile que prévu d'avoir recours à ces services pour du transport collectif.

«Environ 70 % de nos transports ont été faits par taxi. Le minibus du transport adapté et le véhicule du Centre de santé de Maskinongé se partagent les 30 % qui restent. On aurait aimé avoir plus de disponibilité dans les autobus. Aussitôt qu'il y a 44 élèves dans un autobus, on ne peut pas l'utiliser. Mais il faut comprendre aussi que les commissions scolaires ont un travail à faire qui est de maximiser l'utilisation de leurs autobus.»

Si la corporation ne peut pas utiliser les autobus quand ils accueillent plus de 43 élèves, c'est en raison de sa réglementation indiquant qu'une banquette libre doit séparer les adultes des écoliers. Cette mesure a été mise de l'avant à la suite des rencontres publiques qui ont précédé la mise en place du transport collectif. Lors de ces rencontres, de nombreux parents avaient manifesté une certaine inquiétude de voir leurs enfants côtoyer des adultes dans un autobus scolaire.

___________________

(CLIQUEZ ICI POUR FERMER LA FENÊTRE)