Le Nouvelliste 21 octobre 2004

DOSSIER DE LA CAISSE POPULAIRE NÉRÉE-BEAUCHEMIN

Yamachiche reste neutre

MARTIN LAFRENIÈRE
Yamachiche

Comme prévu, le conseil municipal de Yamachiche a rendu publique sa position concernant le dossier de la caisse populaire Nérée-Beauchemin. Et comme on pouvait s'y attendre, le conseil conserve sa position de neutralité.

Lors de la dernière séance du conseil qui s'est déroulé lundi en présence de nombreux citoyens, dont des gens du comité de sauvegarde du patrimoine paroissial, les membres du conseil de Yamachiche ont accepté de rediscuter de ce dossier. Les élus yamachichois ont adopté une résolution affirmant que «la municipalité aurait souhaité que les représentations dudit comité aient été entendues étant donné que les signataires de la toute dernière pétition ont laissé entrevoir qu'ils se sont sentis brimés de ne pas avoir eu une écoute attentive.» Les membres du conseil auraient ainsi préféré que les doléances du comité de sauvegarde aient été considérés par les dirigeants de la caisse populaire.

«II est manifeste que ce qu'on ressent le plus, c'est qu'il y a un grave problème de communication, a expliqué hier Michel Isabelle. Si les gens se parlaient, ça aiderait. Mais il y a eu une accumulation de frustration et c'est là-dessus qu'on met le doigt. On aurait aimé que le comité soit mieux écouté, selon ce qu'on nous dit. Je pense que le sondage a été fait de façon sérieuse,mais la caisse populaire ne le reconnaît pas. M. Duranleau l'a dit et je trouve ça déplorable à la lumière de ce que nous disent les gens. C'est ce qui envenime le débat.»

Le conseil a ainsi décidé de ne pas se prononcer en faveur ou en défaveur du projet, bien que ses membres se disent sensibles à la situation. Mais M. Isabelle a aussi reconnu que le projet de la caisse populaire est maintenant trop avancé pour espérer un recul.

«Le contrat a été donné, la construction est en cours et je ne pense pas que les gens s'attendaient à un miracle qui arrêterait la construction. On n'en est plus au débat pour savoir si on est pour ou contre le projet. Pour nous, la construction est un fait accompli. Et il y aura des plaies à panser.» •

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