Le Nouvelliste 4 septembre 2004
Une belle folie Marie L'Ecuyer et Raynald Mondou ont fait
l'acquisition
CATHERINE BILODEAU
Ce désir de préserver au mieux la facture d'origine des lieux teinte toujours la restauration de l'endroit. A la réparation du toit de tôle s'est ensuivie l'adjonction de poutres à la structure déjà existante au sous-sol, «pour re-dresser le plancher», de même que la réfection de la majeure partie du système électrique du second étage. «Appartement par appartement, on va les refaire», s'encourage celle qui résume ainsi le partage des tâches: «Pour défaire, c'est lui. Pour le reste, c'est surtout moi.» En plus des tâches où la minutie est de mise, Marie L'Ecuyer a consacré de grands efforts dans l'aménagement paysager de la propriété. «Je travaillais en horticulture avant», indique-t-elle. Cela justifie probablement la fière allure des dizaines de variétés de plantes, arbres et arbustes qui ornent les abords de la maison de même que le terrain situé à l'arrière. «L'année passée, on a beaucoup travaillé dehors. Cette année, c'est les chambres», récapitule-t-elle.
Avec ce nombre impressionnant de salles et une hauteur de plafond de 10 pieds, le couple parle d'«une tout autre mesure». A ce sujet, il se souvient du premier sapin de Noël monté dans le coin du salon, qui paraissait soudainement minuscule vu les dimensions de la pièce. Cette démesure se vit également dans l'ensemble des travaux de restauration. Le remplissage des fissures présentes dans la plupart des murs de plâtre de l'habitation, étape à l'achèvement encore indéterminé, semble avoir particulièrement éprouvé les deux propriétaires. «C'était blanc partout! Je mettais du gyproc et ça ne finissait plus de tomber», évoque M. Mondou. «Juste de poser les cadres dans du plâtre, c'est un art», renchérit sa conjointe. De passage... Ayant créé de beaux liens avec ces derniers, il y a tout lieu de se demander si le couple demeurera dans sa maison rouge d'Yamachiche encore longtemps. «Quand on aura fini notre trip, on va commencer autre chose, répond sans hésiter M. Mondou. On a déjà une autre idée, quelque chose de plus petit, de plus tranquille que ça. Peut-être un chalet, un pied à terre à Montréal». L'avenir promet donc d'être passionnant pour Raynald Mondou et Marie L'Ecuyer. A ce sujet, cette dernière rapporte avec un amusement non dissimulé: «Ma mère disait: "Vous êtes fous, mais je pense que vous aimez ça; être fous!"». Une belle folie que ni l'un ni l'autre ne dément.
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