Le Nouvelliste 27 juillet 2004

 

Prendre soin

des animaux
 

Dominic Ferron travaille à l'Hôpital
vétérinaire de Louiseville

 

Après sa première année de médecine vétérinaire donnée à l'Université du Montréal, l'ancien étudiant en science de la santé du Cégep de Trois-Rivières en est à son deuxième passage entre les murs de l'Hôpital vétérinaire de Louiseville. Demeurant dans la municipalité d'Yamachiche, à quelques minutes de son lieu de travail, Dominic a été l'un des 80 collégiens sélectionnés dans son programme d'études où plus de 400 demandes d'admission sont enregistrées. Il va sans dire que le chenil, la pharmacie, les salles d'animaux contagieux, en chirurgie ou en traitement diffèrent de l'usine de meubles Les Pliages Maskinongé où, pendant 4 ans, il a travaillé. Vu son champ d'études, l'expérience qu'il dit avoir la chance
 

«Apprendre réellement
ce qu'est ce travail,
gérer les relations
interpersonnelles avec la
clientèle et répondre aux
questions me permettra
de m'orienter avec plus
d'assurance dans les
rouages de ma
profession de demain»

d'acquérir lors de ce stage estival de formation est jugée fort pertinente.

Cet emploi, obtenu avec davantage de facilité à la suite de sa visite aux bureaux louisevillois du Centre de ressources humaines, l'amène à remplacer l'une des quatre techniciennes assistant les six vétérinaires aux soins de petits et gros animaux. Les tâches qu'il effectue le plus fréquemment sont encore dites de base.


PHOTO: FRANÇOIS GERVAIS

Dominic Ferron a hâte d'aller
soigner le bétail. Pour l'instant, il
apprécie tout de même le contact
quotidien qu'il a
avec les chats comme celui-ci.
 


Ainsi, Dominic prépare les animaux en vue des opérations chirurgicales, donne des comprimés dans la bouche, prend le pouls, la température et surveille le réveil des chats et des chiens. Rien de trop excitant en soi pour l'instant. Il est tout de même conscient que c'est en observant les professionnels en action qu'il réussira à compenser les faiblesses d'un système scolaire commençant par des aspects trop généraux son enseignement.

Malgré sa rémunération au seuil limite permis par les normes du travail à 7,45 $ l'heure, l'écolier, également épaulé dans sa démarche par le CRHC. estime qu'il obtient une contre-partie bien supérieure à celle constatée dans le compte en banque. «Comme j'en suis au tout début de mon cheminement dans le domaine des soins vétérinaires, apprendre réellement ce qu'est ce travail, gérer les relations interpersonnelles avec la clientèle et répondre aux questions communes me permettra de m'orienter avec plus d'assurance dans les rouages de ma profession de demain», a-t-il conclu.

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