L'Écho 27 juin 2004

Un carrefour giratoire près de La Porte de la Mauricie




(Jean-Paul Plante) - C’est avec beaucoup de joie que la ministre déléguée aux Transports et ministre régionale, Mme Julie Boulet, ainsi que la députée de Maskinongé à l’Assemblée nationale, Mme Francine Gaudet, ont annoncé, lundi dernier (21 juin) des investissements de plus de 21 millions de dollars pour le comté de Maskinongé.

 
 
UN CARREFOUR giratoire sera aménagé, à l’automne, à la sortie 174 de l’autoroute 40, à proximité du complexe de restauration La Porte de la Mauricie, pour le plus grand plaisir et la sécurité accrue des automobilistes qui circulent dans cet environnement.

Parmi les travaux qui seront réalisés, on note la mise en place d’un carrefour giratoire sur la route 138, à la sortie 174 de l’autoroute 40, à proximité du complexe de restauration La Porte de la Mauricie.

Le concept d’aménagement routier favorisera la réduction de la vitesse et contribuera à gérer efficacement la circulation. Les travaux se feront dès l’automne.

Il s’agira d’un aménagement en forme d’anneau dans lequel les véhicules s’engageront sur une voie de circulation, à sens unique, autour d’un îlot central.

Le carrefour giratoire nécessitera un investissement de 400 000 $. «Il aura pour effet d’améliorer de façon significative la sécurité en éliminant les collisions à angle droit. Ce type d’aménagement offre également une meilleure fluidité du trafic», a précisé la ministre Boulet.

Les travaux débuteront cet été, ce qui fera en sorte que l’ouverture du carrefour à la circulation se fera d’ici la fin de 2004. Les travaux d’aménagement paysager suivront, l’an prochain.

«La route 138 est une artère très achalandée d’où la priorité d’en maintenir la sécurité. Ce carrefour, qui est une des portes d’entrées du comté de Maskinongé, verra son esthétique améliorée et l’accès aux commerces facilité», a dit la députée Gaudet.
 

Cette annonce sera sûrement bien reçue par les automobilistes qui doivent circuler régulièrement dans ce secteur où on a relevé de nombreux accidents au cours des dernières années. Heureusement, on n’a pas eu à déplorer plusieurs pertes de vie, comme cela aurait bien pu se produire.

 

Autres travaux

Parmi les travaux annoncés, notons ceux qui seront réalisés sur le rang Morin qui enjambe la rivière aux Écorces à Saint-Alexis-des-Monts, pour un montant de 60 000 $. Il y a également le pont enjambant la Petite rivière Yamachiche, à Saint-Sévère et une étude sur la réfection du pont, dont le montant global atteint 100 000 $.

Le pont Laviolette à Trois-Rivières et ses approches nécessiteront un montant de 15 558 000 $ pour l’implantation d’un système de gestion de la circulation (caméras et nouveaux feux de voie) au pont, la reconstruction de la bretelle de la rue Notre-Dame, et des réparations mineures du tablier et des appareils d’appui.

Au niveau des structures, 2 846 000 $ seront investis dont 1,3 M $ pour la réparation d’un pont d’étagement sur l’autoroute 55 enjambant l’autoroute 40.

Sur l’autoroute 40, 550 000 $ seront injectés pour deux structures dans Trois-Rivières (secteur Pointe-du-Lac) soit un pont enjambant la voie ferrée et le renforcement de la structure et un ponceau sur la rivière Saint-Charles.

Diverses structures à Maskinongé, Louiseville, Saint-Léon-le-Grand et Sainte-Ursule seront réparés et nécessiteront des déboursés de près d’un million de dollars (996 000 $).

Sur l’autoure 40, la réfection de 14 ponceaux coûtera 1 294 000 $.

L’application d’une couche d’usure sur l’autoroute 55, sur un kilomètre avant l’échangeur A-40 Ouest coûtera 364 000 $. Ces mêmes travaux sur l’autoroute 55, à Saint-Étienne-des-Grès (voie lente seulement) coûteront 70 000 $. Finalement l’application d’une couche d’usure sur la route 349, à Saint-Paulin, du village vers Saint-Alexis-des-Monts, nécessitera des déboursés de 500 000 $.

Un montant de 225 000 $ sera appliqué à divers échangeurs des autoroutes 40 et 55, ainsi que le remplacement de tours d’éclairage fissurées.

«Ces engagements financiers témoignent de la volonté du gouvernement du Québec de soutenir le développement économique des régions, tout en améliorant la sécurité routière», de conclure la ministre Julie Boulet.

 

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