Le Nouvelliste 25 octobre 2003

RCM prévoit de nouveaux débouchés

pour la récupération en 2004

BRIGITTE TRAHAN
Yamachiche

Le Groupe RCM prévoit ouvrir de nouveaux débouchés pour la récupération en 2004, en particulier du côté des plastiques industriels.

«Présentement, du côté des industries, commerces et institutions (ICI), nous récupérons surtout du papier de bureau et du carton. Toutefois, il existe 40 sortes de résines différentes pouvant être récupérées. Avec la récupération résidentielle, nous trions présentement seulement les résines classées de 1 à 5», illustre M. Michel Camirand, directeur général du Groupe RCM.
Les nouveaux débouchés avec l'industrie surviendront avec la volonté de ces dernières d'obtenir certaines certifications, comme ISO 9002 et surtout ISO 14 000 qui réfère à l'environnement.


LE NOUVELLISTE, STÉPHANE LESSARD

La récupération va bien au Groupe RCM. Depuis les cinq dernières années, le volume des
matières récupérées a progressé de 36 % pour atteindre 17 567 tonnes métriques au 31 mars 2003.

Ces certifications ont d'ailleurs déjà permis RCM à prendre certains contrats privés dans le domaine des résines. «Il y a toutes sortes de cas comme celui d'une entreprise qui veut, par exemple, changer les casques de sécurité de ses employés», illustre M. Camirand.

La récupération d'un nombre plus grand de variétés de résines implique toutefois d'en obtenir suffisamment pour intéresser les acheteurs, explique M. Camirand. Mais ce dernier a bon espoir d'y parvenir dès l' an prochain.

D'autre part, le recyclage a connu une progression en Mauricie. Depuis les cinq dernières années, le volume des matières récupérées a progressé  de36 % pour atteindre 17 567 tonnes métrique au 31 mars 2403. Près de 80 % de ce volume provient des matières recueillies par la collecte sélective municipale en Mauricie, à Bécancour et dans la MRC de Nicolet-Yamaska. L'autre 20 % provient des ICI.

D'autre part. le Groupe RCM compte parmi les entreprises les plus performantes pour la récupération du verre au Québec. Pas moins de 513 tonnes ont été triées l'an dernier soit 124 tonnes de verre incolore, 235 de verre vert et 154 tonnes de verre mixte.

«Certaines entreprises ont de la difficulté à vendre leur verre parce qu'il y a trop de contaminants dedans comme, des bouchons ou des particules de papier. Nous n'avons pas ce problème et à ce sujet, je dois rendre hommage au travail manuel de nos employés», raconte M. Camirand.

Toutefois, le prix de vente du verre ne couvre pas les coûts de récupération et de transport actuellement. M. Camirand explique que certains projets de recherche sont en cours à Recyc-Québec, notamment pour faire des micro-billes de verre pour la filtration de l'eau, le sablage et autres applications industrielles qui pourraient créer des débouchés intéressants et accroître le prix du verre. «C'est une question d'offre et de demande», fait-il valoir.


 

LES ÉCO-CENTRES

Certaines matières ont commenté à être récupérées dans des Éco-centres de la région, notamment le bois, le, métal et les pneus.

La ressourcerie Centre-de-la-Mauricie fermera toutefois pour l'hiver son dépôt de résidus domestiques dangereux jusqu'au 15 avril 2004. Elle reportera aussi à une date ultérieure l'ouverture officielle de son magasin.



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