Le Nouvelliste 19 octobre 2002

Des pressions auraient fait
retarder le projet de regroupement

Louiseville (BT)

Ce sont des pressions exercées auprès du ministre de la Santé et des Services sociaux par la mairesse de Louiseville, Mme Jocelyne Élliott-Leblanc, qui auraient retardé, jusqu'à présent, la réalisation du regroupement des services de santé de la MRC de Maskinongé en un seul emplacement, sur les terrains adjacents à la Résidence Avellin-Dalcourt.

C'est du moins ce qu'affirme le député de Maskinongé, M. Rémy Désilets. Ce dernier dit avoir découvert cela en assistant à la dernière réunion du Centre local de développement de la MRC de Maskinongé, il y a environ trois semaines.

II dit avoir appris cela de la bouche même de Mine Leblanc qui aurait écrit au ministre pour lui demander de ne pas investir dans un seul emplacement. Il a toutefois été impossible de confirmer l'information auprès de la principale intéressée.

M. Désilets estime que les pressions exercées pour éviter la fermeture de l'Hôpital Comtois out eu pour effet de ralentir le processus. «On ne voulait pas d'un autre Ernest-Jacob», dit-il, en faisant allusion à la lutte acharnée menée par la population d'Yamachiche et des paroisses environnantes pour empêcher la fermeture du foyer au moment où le projet de regroupement s'est amorcé.

Depuis, la mairesse semble s'être ralliée à la volonté générale de regroupement des service de santé mais il admet que la situation est devenue très urgente, ce qui rend les choses plus difficiles.

«Je vais essayer de vendre le territoire mais il est tard», dit-il. Le député craint lui aussi que les médecins délaissent la MRC de plus cri plus au profit de centres de santé plus modernes.

 
LE NOUVELLISTE, ALAIN BÉDARD

Le député de Maskinongé,

Rémy Désilets

Le projet de regroupement permettait, rappelons-le, de construire une nouvelle salle d'urgence répondant aux normes actuelles près de la Résidence
Avellin-Dalcourt de Louiseville où les bénéficiaires du Foyer Ernest-Jacob d'Yamachiche ont déjà été transférés il y a environ deux ans.

«Personne ne savait à propos des pressions. On n'avait pas le fond de l'histoire. Ce n'était pas clair», dit-il.

Le député Désilets ignore donc si quelque chose peut être fait avant les prochaines élections municipales mais il affirme qu'il fera tout en son pouvoir pour dénouer la situation.

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