Le Nouvelliste 9 mars 2001

 

La Régie de Grand Pré n'a pas trouvé d'eau


L'hypothèse de l'usine de filtration de plus en plus plausible

Brigitte Trahan 
Louiseville


La Régie de Grand Pré n'a finalement pas réussi à trouver de nouvelles sources intéressantes d'eau potable. Un mandat de recherche avait été confié à la firme d'hydrogéologues HGE, il y a quelques mois, afin d'examiner s'il pouvait y avoir des nappes phréatiques dans la région de Saint-Paulin assez importantes pour combler une partie des besoins de la régie. Les hydrogéologues sont finalement revenus bredouilles de leurs recherches.

Comme l'explique le président de la régie, M. Michel Clément, il ne reste maintenant plus que deux solutions pour assurer un approvisionnement sécuritaire aux huit municipalités membres en périodes de pointe. «Soit qu'on fasse de la recharge de nappes ou bien qu'on construise une usine de filtration. Les options ne sont pas nombreuses car il n'y a que deux rivières: la rivière du Loup et la rivière Maskinongé», explique-t-il.

Un mandat vient donc d'être confié à la firme Pluritec qui aura pour mission d'estimer les coûts et les impacts de ces deux hypothèses. Les résultats de cette étude de 40 000 $ ne devraient pas être connus avant l'été prochain.

Présentement, la régie dispose de 2 millions de gallons impériaux par jour. Idéalement, il en faudrait deux fois plus afin d'éviter de surexploiter les nappes actuelles, explique M. Clément.

Ce dernier ne cachait pas sa déception, hier, mais la régie se doutait quand même de la réponse puisque l'été dernier, une étude réalisée sur le territoire par l'hydrogéologue Pierre Gélinas de l'Université Laval n'avait laissé que très peu d'espoir de trouver de l'eau.

Lors des recherches en eau à Saint-Paulin, on a bien trouvé quelques sources éparses mais la régie doit déjà gérer 11 puits, «ce qui est très lourd. Il n'est pas question d'en avoir 50 ou 60», plaide M. Clément.

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