Le Nouvelliste 17 août 2000

Dix emplois créés par Jeunes au
travail Desjardins

Brigitte Trahan 
Louiseville

 Démarré il y a six semaines, le projet Jeunes au travail Desjardins a connu un succès inespéré, dans la MRC de Maskinongé en permettant à 10 jeunes de faire une première expérience de travail. Cinquante pour cent de ces jeunes de 16 à 20 ans conserveront même un emploi à temps partiel dans les endroits où ils ont travaillé, cet été, tandis que certains employeurs n'attendent que la fin des études scolaires de leur nouvelle recrue pour lui offrir un emploi stable. 

(Alpho Presse: Alain Bédard) Quelques-unes des nombreuses personnes qui ont participé au programme, de gauche à droite: M. Cilles Sicard, Caisse populaire d'Yamachiche, Kevin Bergeron d'Yamachiche, Mme Micheline Grenier de Vitrerie Ferron, Julie Lajoie de Maskinongé et M. Yves Normandin, caisse de Maskinongé. À l'arrière, Mme Sonia Rainville, directrice du CJE et M. Réjean Rouillard, coordonnateur.

Mme Micheline Grenier, de Vitrerie Ferron d'Yamachiche, est un de ces employeurs enthousiasmés par le programme. Le jeune Kevin Bergeron, qui a travaillé dans son entreprise dans le cadre du programme Desjardins, y a décroché un emploi régulier et pour ra travailler tous les week-ends à la vitrerie.

«On voit souvent de la publicité négative sur les jeunes dans les médias mais les jeunes que nous avons rencontrés dans ce programme étaient tout le contraire. Je me félicite d'y avoir participé», dit-elle.

Julie Lajoie a travaillé comme caissière à la Caisse populaire de Maskinongé même si elle se destine à l'enseignement. Elle explique que son expérience lui a fait découvrir un travail qu'elle a bien aimé et qui lui a ouvert de nouveaux horizons.

C'était d'ailleurs un des objectifs du programme. Les participants ont vraiment eu la chance de se frotter les coudes avec le vrai marché du travail puisqu'ils doivent déposer leur demande d'emploi, passer des entrevues individuelles ou en groupe et être fidèle à leur horaire de travail.

Le coordonnateur du projet, M. Réjean Rouillard, s'attendait bien à recevoir, au début, quelques appels disant que tel participant n'était pas entré au boulot après sa paie du jeudi. «Mais on n'a rien eu de tout ça. Au contraire. Personne n'a manqué une seule heure d'emploi», tient-il à souligner.

Le bon côté des emplois décrochés par les participants, c'est que ces derniers n'avaient pas besoin de disposer d'une voiture pour les obtenir et pouvaient se rendre à leur travail à pied ou à vélo. Cela cadrait bien avec un autre objectif du programme, soit celui de freiner l'exode rural.

Outre la Vitrerie Ferron, le parc des Chutes de Sainte-Ursule, Meubles RAP de Saint-Paulin, le Baluchon Auberges et Seigneurie Volant, Floribell, Claude Gélinas et fils, l'Épicerie JMV et la Caisse populaire de Maskinongé ont pris part à ce programme.

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