L'Écho 20 février 2000

Le Jubilé des diacres permanents se termine aujourd'hui

Cuy Côté est heureux dans ce qu'il fait

(JPP)

Il y aura déjà quatre ans en mars que Guy Côté d'Yamachiche a été ordonné diacre permanent, après une formation de cinq ans à l'Université et au niveau du diocèse, d'une formation pastorale et de couple, avec son épouse Louise, une formation au diocèse, aussi avec son épouse, et l'obtention d'un certificat en sciences pastorales. Guy Côté et Louise possèdent une résidence pour personnes âgées, rue Sainte-Anne, à Yamachiche. Ils sont les parents de quatre enfants et grands- parents de cinq petits-enfants.


Le diacre permanebt Guy
Côté et son épouse, Louise.
(photo Jean-Paul Plante)

Présentement, on compte 28 diacres permanents dans le diocèse de Trois-Rivières. Pour marquer le 20e anniversaire de cette présence des diacres, l'Office diocésain de pastorale soulignait le «Jubilé des diacres permanents» les 18, 19 et aujourd'hui,20 février, dans le cadre des fêtes du «Grand Jubilé de l'an 2000».

Signe de service

Le diacre se veut aux frontières de l'Église.il se doit d'être «un signe de service», refléter l'image du Christ, au service des pauvres, des défavorisés, des personnes qui souffrent. «Le diacre n'est pas là pour remplacer les prêtres dans les paroisses,» mentionne Guy Côté, le seul diacre permanent de la zone Valentine-Lupien.

Selon lui, il y a des besoins de diacres dont les communautés paroissiales devraient se soucier. »Les communautés devraient identifier certaines personnes, des candidats qui seraient aptes à devenir diacres et leur tendre la perche" afin de connaître leur intérêt», dit le diacre yamachichois qui est à terminer un baccalauréat en théologie en plus d'apprendre l'hébreux, une langue pas facile à parIer, souligne-t-il.

Le diacre peut baptiser, marier, célébrer la parole, présider des funérailles. Son ministère est différent de celui du prêtre.

Projet

Le projet de diaconat qu'il a soumis à son évêque est celui de «promouvoir l'éducation de la foi avec la bible», en recherchant les chemins que le Christ propose pour être heureux.

Celui qui est devenu diacre après avoir entendu parler de ce rôle et avoir senti l'appel du Christ anime deux groupes de partage biblique, un à Yamachiche et un autre à Sainte-Ursule.

Nous cherchons à voir Dieu,à l'identifier dans les personnes qui souffrent. Nous réalisons ensemble que Dieu agit dans notre monde, qu'il se fait de belles choses parce que Dieu est présent dans notre entourage, présent dans nos souffrances comme dans nos joies.

Vie de famille

L'épouse de M. Côté vit très bien la situation. Elle assiste aux partages bibliques et à certaines autres rencontres qui requièrent la présence de son époux.

L'ordination de Guy Côté au diaconat n'a apporté aucun changement d'attitude chez les enfants. La communication entre les parents et les enfants a toujours été des plus intéressantes et spontanées, d'où la facilité à s'adapter au style de vie quelque peu modifié du paternel.

La vie de famille pour un diacre permanent? «il faut être discipliné, se garder du temps. Certaines fins de semaines sont réservées à la famille dont une avec les petits-enfants», dit Guy Côté. Le couple aime bien faire du vélo,se promener en auto et admirer la nature.

 Heureux

Être diacre n'est pas nécessairememt toujours facile.Mais il y a moyen d'être heureux en s'imposant une discipline et en ne s'éparpillant pas partout. Il faut adapter ses projets selon les besoins tout en considérant que la famille est la mission première du diacre signale M Côté.

Heureux? Guy Côté l'est. Il voit son diaconat de façon très positive «Je suis heureux de ce que je fais.Ça nous fait grandir ça valait la peine de le faire. Je rencontre beaucoup de monde ce contact est très enrichissant tant pour moi que pour mon épouse. On gagne beaucoup a cotoyer toutes sortes de gens a prier et a échanger avec eux »conclut il.

Sans le moindre doute le diacre per manent Guy Côte est heureux. Sa grande sérenité ne le trahit pas. Celle de son épousé est tout autant remarquable il est donc un actif très précieux non seulement à Yamachiche mais à la grandeur de la zone Valentine-Lupien et du diocèse de Trois-Rivières.


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