Maison Nérée-Beauchemin

LA MAISON NÉRÉE-BEAUCHEMIN

 

Le cultivateur et marchand de grains Charles Gérin-Lajoie, qui sera également député du comté, semble tenir commerce à sa résidence en 1871 car un commis du nom de Charles Hébert y demeure en permanence. C'est ce même Charles Gérin-Lajoie qui est responsable de la construction de la maison de brique à deux étages dont on commence à voir des exemples à Yamachiche.

La fille de Charles Gérin-Lajoie, Marie Anne, va vendre la propriété en 1876 au commerçant Évariste Rivard qui la cède peu de temps après au médecin Hyacinthe Beauchemin. Ce dernier habitait depuis quelques années la maison à deux étages, voisine à l'ouest. Il est possible que le hangar-écurie fasse partie des biens vendus. Le médecin Hyacinthe Beauchemin n'a pas vraiment le temps d'occuper sa nouvelle demeure puisqu'il décède en 1878 laissant ses biens à son fils Charles Nérée, également médecin, qui demeurera et tiendra boutique dans la maison.

Ce n'est qu'au début du XXe siècle que Charles Nérée Beauchemin fera ériger un bâtiment en brique adjacent à la maison devant lui servir de bureau de travail, de consultation et d'espace de vente. En 1926, et à sa mort en 1931, la propriété n'a pas connu d'autres changements.

Il en sera de même jusqu'à récemment alors que ses héritiers donnent l'immeuble à la Fondation de la Francophonie pour sauvegarder le souvenir du poète Charles Nérée Beauchemin. Normand Ferrier Leclerc et Louise Gauthier se portent acquéreurs ensuite de la propriété qui appartient aujourd'hui à Madame Marie-Berthe Guibault.

Cette résidence est classée historique par le ministère de la Culture du Québec.

Photos de Nérée Beauchemin

___________________