Maison Henri Carbonneau

MAISON HENRI CARBONNEAU

L'ancien emplacement appartenant au commerçant Onésime Ricard est la propriété en 1871 de Marie Louise Panneton, veuve de Pierre Pellerin. C'est cette dernière qui fait la donation de ses biens à la Corporation de l'Asile des Sœurs de la Providence pour la construction d'un hospice qui se fait sur l'emplacement en 1871. Deux maisons, l'une à l'ouest sur la rue et l'autre en retrait à l'est, occupent donc cette étendue de terrain. Ayant préféré s'installer en 1875 au sud de la rue Sainte-Anne, la Corporation vend la propriété au commerçant Prosper Milot, également agriculteur et teneur de maison de pension. Ce commerçant partage sa propriété et vend en 1883 la portion ouest à un parent, le cultivateur Paul Milot.

La résidence que Prosper Milot transforme en maison de pension est localisée en retrait de la rue Sainte-Anne le long de la nouvelle rue Notre-Dame. Ses biens sont saisis en 1889 et vendus au commerçant Hercule Milot qui représente alors le médecin Louis Victor Rochette. Installé aux Etats-Unis en 1898, le médecin vend sa propriété d'Yamachiche au commerçant Ernest Lacerte. La propriété est achetée par le menuisier Henri Carbonneau en 1905.

Il est possible que le menuisier Carbonneau entreprenne dès 1905 la démolition de l'ancienne résidence et la construction d'une nouvelle résidence à deux étages en brique coiffée d'un toit à pavillon en prévision d'une revente. La propriété est tout de même vendue en 1906 au commerçant J. Edgar Coursel qui la possédera jusqu'en 1911. Un hangar est situé derrière la maison. Le médecin Louis Octavien Maxime Bellemare, qui possède une maison à proximité, se porte acquéreur de la résidence en 1911. On sait qu'il demeurera dans cette nouvelle résidence après 1920. La maison reste la propriété de la famille et de la succession du médecin Bellemare jusqu'en 1978 lorsque l'immeuble devient la propriété des cultivateurs Germain et Lucien Ferron.

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