Ne tuons pas le chant des oiseaux

(Phrase de la chanson "L’hymne à la beauté du monde")

 

 

Le matin qui verra arriver notre réveil dans le silence,

Sans les airs mélodieux de nos fragiles oiseaux préférés,

Sera un jour d’une incommensurable tristesse, je pense,

Et nous devrons, alors, revoir nos actions exagérées.

 

Ce sera un des premiers signaux de la détresse aviaire,

Et dès lors, il faudra nous questionner pour, rapidement, agir,

Afin de rétablir la situation, laquelle semblera précaire,

Car la gent ailée, laissée seule, sera incapable de réagir.

 

Chaque arbre planté ramènera les oiseaux à notre cour,

Chaque fleur, dans l’entourage de notre foyer, fera de même,

Chaque haie fruitière ou de conifères collaborera à son tour,

Et tout coin de notre jardin, au naturel, règlera le dilemme.

 

Les dommages, causés par l’être humain, deviendront moindres,

Et, progressivement, le chant des oiseaux sera au rendez-vous,

Pour accompagner le lever matinal et à nous, se joindre,

Afin de célébrer à nouveau, la beauté du monde, chez-nous.

 

Même si la bataille ne portera jamais le sceau de la victoire,

C’est sous le signe de la persévérance que l’amour du beau

Parviendra à survivre, en aménageant notre propre territoire,

Et nous serons assurés de ne pas tuer le chant des oiseaux.