Troisième anniversaire
Le texte ci-dessous complète une 3e année d'existence de cette chronique et tout en remerciant les collaborateurs habituels, soit Paul Carbonneau ( site internet ), Paul Desaulniers ( montage des articles ) et tous les photographes participants ( photos inédites et de très grandes qualités ), je tiens à signaler l'apport des personnes suivantes:
Les citoyens de la communauté qui me racontent des anecdotes ou des observations concernant les oiseaux et aussi, qui accordent des permissions temporaires à Jacques Gélinas pour qu'il prenne des photos sur leur terrain.
Michel Desaulniers, lequel m'a invité en 2006 et en 2007, à l'exposition de peintures organisée par Ginette Fréchette à la Résidence Yamachiche lors du Carnaval d'Yamachiche.
Maurice Lefebvre, qui expose sur les murs de son restaurant Chez Maurice plus de 20 photos originales de Jacques Gélinas, initiative heureuse de celui-ci ( Maurice ).
Toutes ces différentes collaborations permettent de faire connaître de plus en plus la faune aviaire de Yamachiche et la communauté même.
L'article qui suit est dans cette continuité de collaboration en rendant hommage à un membre bien connu, soit la main.
Main mise
La main, appuyée sur la feuille blanche
Qui est souvent, pour plusieurs, une hantise,
Voit cette texture accueillir ses phalanges,
Lesquelles tiennent un objet en tour de Pise.
Aux doigts, en attente, ce crayon a la mine réjouie
Car il se prépare à noircir l'immaculé papier
Par le cerveau en ébullition et qui déjà, jouit
À l'idée de créer une simple oeuvre, en pieds.
La tête, en plein contrôle de son original sujet,
Sait pertinemment qu'elle seule en accouchera
Pour présenter à son entourage chéri, d'un jet,
Les sensibilités du coeur, transmises par le bras.
Ce membre, intermédiaire entre la pensée et les mots,
Remplit son rôle de soutien comme il se doit,
Sans jamais en retirer le crédit accordé au héros
Mais, seconde à merveille la flexibilité des doigts.
Le résultat de l'écrit appartient à cette utile main,
Sans laquelle rien n'est possible, en y songeant,
Car l'inspiration du créateur serait sans lendemain,
Au grand regret de toutes les passionnées gens.
Michel Bourassa