Rêves magiques d'oiseaux ( n )

Woodstock, le geai

 

À la septième heure du 17 mars 2006, après un bref réveil, le sommeil reprend ses droits pour amener dans les premiers instants à mon esprit une séquence d'un oiseau très intéressant.

 

En effet, malgré sa courte présence sur ma pellicule cérébrale, j'ai le temps d'admirer un magnifique spécimen du monde aviaire à la tête blanche toute ébouriffée ressemblant à celle de Woodstock ( l'oiseau légendaire de la bande dessinée « Charlie Brown » ). Cette tête albinos peut aussi être celle d'un Geai bleu car le corps semble appartenir à cette espèce colorée mais d'un bleu beaucoup plus pâle.

 

Ce drôle de geai s'avance lentement vers une voiturette d'enfant, laquelle est abandonnée sur un terrain dégarni de toute verdure; cette image très froide contraste avec l'auréole cristalline entourant l'espace crânien du corvidé. Celui-ci regarde avec suspicion le jouet en penchant la tête de côté comme pour tenter de trouver la raison de la présence de cet étrange objet en ce lieu.

 

La réponse ne viendra pas, autant pour Woodstock le geai que pour moi, car le film prend fin abruptement dans le néant de mon inconscient.

 

Ce songe est assurément une suite logique à la matinée du 16 mars, à l'embouchure de la Petite Rivière Yamachiche, endroit duquel j'observe un membre de la gent ailée complètement immaculé de la dimension d'une mouette ( soit une Mouette blanche ) longer la glace, au large du lac St-Pierre, au-dessus de l'eau et ce, à grande vitesse.

 

 

Flash bruant

La nuit du 11 décembre 2007 glisse dans ma tête un remarquable oiseau du désert des États-Unis, soit un Bruant à gorge noire, lequel ne peut pas passer inaperçu avec sa magnifique bavette noire et son ventre blanc laiteux. Ce bruant apparaît soudainement dans un endroit ironiquement désert ressemblant à un stationnement de centre commercial et ce, en fin de soirée; ce lieu est éclairé par une simple sentinelle, laquelle projette sa lumière sur le Bruant à gorge noire qui semble des plus nerveux tout en ne sachant pas où aller car il se promène de long en large. Cette vision magique, dans ses rapides déplacements incohérents, est une pure beauté et au réveil, je me demande encore pourquoi je suis l'heureux élu de ce court songe.