À LA FINE «POINTE»

Article de Michel Bourassa

 

Au siècle dix-sept, en son centre, la «Madeleine»,

Aussi la «Margerie» pour l'actuelle Grande-Rivière,

Devient, sur ses rives, le site de toutes les haines,

Par de meurtriers combats entre Nations Premières.

Les ans de la dix-neuvième centaine accueillent, du grand «large»,

Les pèlerins et visiteurs à l'extrémité de la «Pointe»,

Lesquels se dirigent, dès leur débarquement des barges,

Vers le Grand-Machiche pour fêter Anne, la Sainte.

L'arrivée du deuxième millénaire ajoute une fébrile activité,

Sur le sable des berges de cet endroit paradisiaque,

Soit une plage fréquentée par des gens à l'esprit libéré,

En ces années d'après guerre, où la prospérité attaque.

La «Révolution tranquille» coïncide avec la «Pointe» au repos,

Délaissée par tous, sauf des intrépides pêcheurs et chasseurs,

Principaux animateurs des lieux, par leurs va-et-vient à toute heure.

Pourtant, elle reste toujours vivante, avec sa flore et ses oiseaux.

Ses énergies reviennent lentement en la décennie quatre-vingt-dix,

En son début, par l'arrivée, sur son sol, des amants de la gent ailée,

Les membres du club d'ornithologie de Trois-Rivières, en prémices,

À des jours meilleurs, grâce aux volatiles avec leurs élégantes envolées.

L'honneur revenant au mérite, la Pointe Yamachiche,

Actuellement le zénith pour l'observateur, au nord du lac St-Pierre,

Dû à sa faune aviaire, variée et abondante, la rendant si riche,

N'attend que son statut de «Refuge pour les oiseaux» sur son aire.