Douces folies d'amants des oiseaux

 

Les observateurs d'oiseaux sont souvent reconnus comme des êtres spéciaux devant cette passion mais il y en a d'autres, comme eux, qui aiment tellement ces petits animaux ailés qu'ils se spécialisent dans une activité et qu'ils y mettent toutes leurs énergies; trois de ces cas vont suivre et vous saurez sûrement les apprécier.

 

En 2006, sur la rue Doris, à Louiseville, une artiste peintre a ajouté une variante à son art de peindre des tableaux animaliers en transposant ce talent sur les poteaux de la ligne d'électricité de son quartier. Eh bien oui, d'abord craintive devant une possibilité de représailles, elle s'est quand même exécutée pour créer quelques petits chefs-d'œuvre, soit un oiseau différent par poteau; comme cette initiative semble être la bienvenue, cette dame a l'intention de poursuivre dans l'avenir et si possible, embellir tous les poteaux de sa rue d'un oiseau, issu de son habile main de peintre.

 

Vers la même période, et ce, toujours à Louiseville, une réunion de tous les membres d'un nom de famille, rassemblant des gens de plusieurs régions, a permis une découverte digne de mention et d'une très grande originalité. En effet, une femme passionnée des oiseaux et de l'artisanat a eu l'heureuse mais combien méritoire idée de confectionner une catalogne ( un couvre-lit ) en combinant ses deux amours car, sur chacun des carreaux de cette pièce de literie, un oiseau a été brodé de sa main experte; imaginez le nombre de carreaux sur un tel couvre-pieds: hallucinant comme travail manuel et par le nombre d'heures à oeuvrer.

Un membre de la famille a offert 6 000.00$ pour ce bijou d'artisanat mais la créatrice a refusé et ce, avec raison car ça n'a pas de prix.

 

Dans la région de Berthier, l'endroit idéal pour observer le Harfang des neiges car l'espèce s'y trouve en abondance à chaque année, un amant des oiseaux de proie a réussi un tour de force pendant l'hiver 2006-2007. Son exploit fut de faire poser un de ces Harfangs des neiges sur son bras et ce, presque à chaque fois qu'il a tenté l'expérience; comment a-t-il procédé ?

 

Il a placé une souris vivante dans sa main et le harfang s'est habitué à ce rituel pour faire confiance à cet homme patient; pour obtenir ses rongeurs, le " dompteur " devait régulièrement se rendre chez un éleveur dans la région de Bécancour pour s'approvisionner et ainsi, poursuivre son exaltante et peu commune activité.

 

Merci à ceux qui m'ont raconté ces exploits hors de l'ordinaire, ce qui permet, à mon tour, de vous les faire connaître, tout en espérant qu'ils vous auront plu autant qu'à moi.