Rêves magiques d’oiseaux

 

                                                  LE MÉSANGEAI CARNIVORE?

 

                                                        Texte de Michel Bourassa

 

 Dans la nuit du 30 juillet 2013, un rarissime songe depuis le dernier s’amorce et le début est des plus confus, même si mon cerveau reconnaît un boisé de cour arrière bien aménagé, dans lequel boisé une végétation assez dense y habite. Des oiseaux d’une certaine taille circulent dans cet environnement de prédilection pour eux et sont, de prime abord, confondus avec des moineaux, ce qui n’est sûrement pas le cas, car ils sont plus volumineux.

 

               L’interrogation de l’espèce demeure jusqu’au moment où l’un d’eux se présente à une mangeoire qui apparaît par enchantement! Cet individu aviaire se nomme Mésangeai du Canada et ses confrères semblent être tous de cette sorte d’oiseau; pour l’instant, ce spécimen se nourrit dans une quiétude qui va brusquement se terminer par l’arrivée de deux autres mésangeais arrivant de nulle part, lesquels vont complètement l’ignorer en passant devant lui,  pour voir le premier aller se poser sur une branche dégagée de la haie d’arbustes de l’avant-plan, tout en montrant sa tête quelque peu ébouriffée, tandis que le second quant à lui, bifurque à sa gauche tout en entrant à la vitesse de l’éclair, dans un arbuste voisin; mes méninges, croyant avoir aperçu un nid d’oiseaux dans l’espace de son irruption, sont stupéfaits de constater que ce n’est  absolument pas le cas, car le Mésangeai du Canada tire fortement sur une masse tout en reculant, le tout dans des efforts frénétiques s’apparentant à de la rage.

 

             Cette dite masse prend forme à mesure que le mésangeai réussi tant bien que mal à dégager sa « victime » de la densité du feuillage et un amas de plumes aussi gros que lui se laisse voir, suggérant que l’intérieur de la supposée carcasse est vide, mais sans plus, car cette drôle de forme est imprécise : est-ce un oiseau mort, réellement des plumes ou simplement une ressemblance, ou encore, tout autre matériau non identifié? Comme confusion se présentant à mon cerveau, en ce moment, il n’y a pas mieux!

 

  Le Mésangeai du Canada de ce rêve ne pourra pas être accusé d’oiseau carnivore, car le réveil me laisse pantois devant l’impossibilité d’avoir bien vu la matière avec laquelle le corps était composé : végétale ou animale? L’avantage de tout songe est de vivre des sensations sensorielles hors du commun, soit celles qui n’existeront jamais dans la vie de tous les jours et celui-ci ne fait pas exception.