SUIVIS D’ARTICLES PRÉCÉDENTS (5)

 

                                             Texte de Michel Bourassa

 Fin de cette chronique dans les premiers mois de 2016.

Le texte qui suit est le dernier « Suivis d’articles précédents ».

 

 

A)     L’HIRONDELLE À AILES HÉRISSÉES

 

Les premières Hirondelles à ailes hérissées ont pris possession du ponceau de la voie ferrée, près du chemin des Petites-Terres, dès le 1er mai 2013, soit probablement le couple de l’an dernier. Le 5 mai, cette espèce d’hirondelle a été vue à trois endroits différents, soit des possibilités de nidification (au ponceau de la rue Sainte-Anne-ouest, près de la rue Bellemare, au ponceau de la voie ferrée, derrière la maison jaune du chemin des Petites-Terres, et au marais de la voie ferrée, dont le ponceau n’est pas encore trouvé). L’Hirondelle à ailes hérissées a été observée régulièrement jusqu’au 21 juillet 2013 et ce, entre 2 et 6 individus par visite, dont la dernière a été précisément ledit 21 pour cette espèce d’oiseau recensée.

 

Pour 2014, la première Hirondelle à ailes hérissées a daigné se présenter le 30 avril. Le 24 mai, une Hirondelle à ailes hérissées au ponceau de la route 138, près de la rue Bellemare, une autre en face du ponceau de la voie ferrée, vis-à-vis de la rue du Parc industriel, et un couple au marais de la voie ferrée, soit pour un total de quatre individus et une possibilité de trois couples nicheurs de cette espèce d’hirondelle. La dernière Hirondelle à ailes hérissées nicheuse de 2014 est observée le 1er juillet, toujours à la voie ferrée.

 

L’arrivée de l’Hirondelle à ailes hérissées se fait le 29 avril, en 2015, et c’est un couple au ponceau de la voie ferrée. Le couple de cette espèce d’hirondelle ne s’est pas présenté cette année au ponceau de la rue Sainte-Anne-ouest côtoyant la rue Bellemare. Le couple de la voie ferrée, au ponceau en face de la rue Industrielle et le couple du marais du chemin des Petites-Terres ont fait acte de présence, mais sont partis tôt, les deux derniers individus d’Hirondelles hérissées ayant été vus le 30 juin 2015 : possibilité de nidifications ratées?

 

B)     LE MARTINET RAMONEUR

 

      Le 6 mai 2013 marque l’entrée du Martinet ramoneur au stationnement de l’église, soit      

      pour nidifier dans certaines cheminées de la rue Sainte-Anne et dans quelques-unes des                   

      maisons des rues avoisinantes. Le 17 mai, 12 martinets se promenaient au-dessus du       

      stationnement de l’église, étant une heureuse surprise. Le 12 août, 14 martinets circulent à      

      cet endroit, ce avec des Hirondelles bicolores.

 

     Le 10 mai 2014, les 2 premiers Martinets ramoneurs se promènent au-dessus du stationnement de l’église de Yamachiche. Le 25 mai, 8 Martinets ramoneurs se laissent glisser  dans le firmament de ce même lieu; quant au 6 juin, c’est au tour d’au moins 12 martinets à se retrouver sur ma liste de recensement, toujours admirés à ce site. Le 6 août, plus de 25 Martinets ramoneurs sillonnent le ciel du stationnement de l’église, un nombre important pour cet environnement.

 

     Les premiers Martinets ramoneurs sont vus le 8 mai, en 2015, ce au stationnement de l’église de Yamachiche et au nombre de 2; le 19 mai, 4  martinets se trouvent au même site. Le maximum de martinets pour 2015 dans un recensement journalier est de 6 et c’est le 16 août.

 

 

 

C)     LE PÉLICAN D’AMÉRIQUE

 

      Dans l’après-midi du 17 mai 2013, à 15h30, 4 gracieux Pélicans ont passé au-dessus de mon domicile, sis sur la rue Conrad-Gugy; ces splendides bombardiers aviaires du ciel arrivaient du nord et se dirigeaient directement vers le sud, soit vers le lac Saint-Pierre. C’était la 5ème fois depuis 2002 que cette espèce daignait fréquenter l’environnement de Pointe-Yamachiche, les autres présences étant le 19 mai 2002 (3 individus), le 7 juin 2003 (5 individus), le 29 mai 2008 (1 individu) et le 3 août 2009 (1 individu).

 

     Le 4 août 2014, à 17h20, un Pélican d’Amérique adulte, en plumage nuptial, soit avec une protubérance sur le bec, a survolé cet endroit. Un autre le 6 août au même site : le même?

 

D)    À CHAQUE ANNÉE, SON OISEAU DE COUR  EN HIVER, (suite)

 

      (Pour les années 1988 à 2010, voir textes 242 et 371; à noter que dans le 371, l’année 2009 est 2010 et l’année 2010 est 2011). En 2009, l’oiseau qui fréquente mes mangeoires, avec la régularité d’une horloge, est la Mésange à tête noire et ce, pendant tout l’hiver.

      

      En 2012, comme espèce, le Bruant hudsonien, du 17 décembre 2011 au 31 mars 2012, fréquente assidûment ma cour arrière. L’année 2013 n’apporte aucune espèce spéciale aviaire, mais la fidèle Sittelle à poitrine blanche est toujours au poste, ce du 1er décembre 2012 au 31 mars 2013. Pour 2014, du 23 décembre 2013 au 18 mars 2014, au moins, 7 à 9 Vachers à tête brune adoptent mes mangeoires et ce, presque à chaque jour. 2015 devient l’année du Troglodyte de Caroline pour l’oiseau de cour, ce du 22 août 2014 au 2 janvier 2015; très chanceux d’avoir eu cette espèce si longtemps.