LES ABEILLES SAUVAGES

 

                                             Article de Michel Bourassa

 

Tout le monde sait que les abeilles qui donnent du miel, lesquelles ont été importées d’Europe lors de l’arrivée des premiers habitants en Amérique du Nord, sont en danger et que les apiculteurs sont très inquiets pour la production de miel des prochaines années, en constante diminution lors des dernières années.

 

     Ces abeilles sont des abeilles domestiques, lesquelles sont les seules à fabriquer du miel et lesquelles sont très utiles pour la pollinisation des fleurs; à noter que le mâle de cette abeille est le faux bourdon. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’abeille domestique n’est pas la principale pollinisatrice dans la nature, mais plutôt l’abeille sauvage, laquelle comprend d’innombrables espèces de différentes tailles et de différentes couleurs, en plus; en effet, un chercheur de la région de Montréal a récemment recensé plus de 140 sortes de ces abeilles dans un espace assez restreint et en peu de temps. Ces abeilles sauvages mesuraient entre moins d’un millimètre à plus de 1.5 centimètre, toutes épinglées afin d’une éventuelle identification de chacune de ces espèces.

 

   Les abeilles sauvages, contrairement à l’abeille domestique qui pique seulement une fois, peuvent piquer plusieurs fois, et sont végétariennes; ce qui n’est pas le cas pour les guêpes, lesquelles sont carnivores! Fait à noter, la femelle du bourdon pique elle aussi, mais pas le mâle! Les abeilles sauvages sont beaucoup plus utiles pour la pollinisation de toutes les fleurs de la nature, car les nombreuses espèces formant une très grande population d’individus réussissent efficacement à faire ce travail essentiel pour la vie sur Terre : sans leur contribution, la vie serait presque impossible sur notre planète pour plusieurs et même la majorité des êtres vivants.

 

    En conclusion, il est réconfortant de constater que, malgré la diminution des abeilles domestiques, il y aura toujours les abeilles sauvages, aidées des autres insectes, pour poloniser les fleurs des plantes, des arbustes et des arbres et ainsi permettre à la vie animale de se nourrir des fruits de ces derniers, mais les humains ne doivent pas tenter le diable en polluant leur environnement, car l’éventuelle disparition de ces pollinisateurs deviendrait une catastrophe.