Rêves magiques d’oiseaux

 

                                             Article de Michel Bourassa

 

                                                   Fier pluvier annelé

 

            La nuit de la Saint-Valentin, soit du 14 février 2011, me donne un amour d’oiseau dans un rêve inespéré et ce, dans un décor des plus démunis; ce spécimen est un pluvier, lequel marche très lentement à une quelconque plage, au ciel assombri, et il est unique en son genre.

 

            En effet, ce limicole possède une robe violette annelée à anneaux entourés de lignes blanches bien définies et ces dits anneaux sont irréguliers à leur extrémité respective vers le cou et la poitrine blanchâtres, tout en ayant un style apparenté à des bouts de morceaux de casse-tête. Cet individu aviaire ressemble à un Pluvier de Mongolie et à un Pluvier guignard, soit des espèces à tête redressée procurant automatiquement une posture altière; de profil, il déambule en montrant brièvement sa face pâle au bec court et à la tête ronde.

 

            Cet original pluvier, dans son seul regard vers mon inconscient du sommeil, semble complètement désintéressé et fait honneur à sa fierté d’oiseau de rivage; tout en continuant à avancer sur le terrain sablonneux, il arrive aux hautes herbes parsemées présentes à la dénivellation située près d’une mare d’eau et y descend pour disparaître, tout comme ce songe, lequel est des plus brefs mais des plus satisfaisants, tout en étant très clair.