VISAGES D’HIVER (6)

 

         La myriade de cristaux de neige du tapis blanc,

         Sous les lumineux jets du naturel phare de l’azur,

         Par magie, se changent en éclatants diamants,

         Ainsi qu’en variées pierres précieuses des plus pures.

 

         Au jour d’un coucher de soleil et d’un ciel en symbiose,

         L’espace aérien se remplit d’une froidure de mars,

         Lequel offre, dans son désert, des violets et des roses,

         Dominantes couleurs amenant des bleus dans ses traces.

 

         Les décorations du sapin de Noël appellent à la fête,

         Ce qui s’accomplit à l’arrivée de ce jour d’allégresse,

         Dans l’étable, par la naissance de l’enfant parmi les bêtes

         Et à la table, enfants comblés en présents, après la messe.

 

         Les carrioles des hivers d’antan, aux routes de campagne,

         Tirées par des chevaux fringants, glissaient sur la neige,

         Risquant à chaque instant toute embûche qui accompagne,

         Ce qui devenait, surtout aux intempéries, de réels pièges.

 

         Le début de février excite déjà tous les sens des humains,

         Lesquels entrevoient déjà le printemps, en quelque sorte,

         Et tout en tentant le sort, même si c’est sûrement en vain,

         Ils se tournent vers leur vieille marotte, l’endormie marmotte.