AMBASSADEURS POUR YAMACHICHE
Article de Michel Bourassa
La municipalité de Yamachiche est de
plus en plus connue dans la province de Québec et une des principales
raisons, surtout depuis le début des années 2000, soit 2001,
s’appelle la Pointe-Yamachiche; en effet, ce
lieu représente un des sites les plus reconnus pour l’observation
des oiseaux, principalement les limicoles. Des ornithologues amateurs comme
Hugues Brunoni (Trois-Rivières), avec un texte
dans la réputée revue Québec-Oiseaux en 2001, comme Jules
Brunelle (Trois-Rivières) et l’abbé Jean-Paul Richard (Nicolet), avec leurs commentaires élogieux sur la
fameuse pointe lors de leurs visites aux autres lieux les plus
fréquentés par les observateurs, comme Micheline Bisson (Trois-Rivières, secteur Cap-de-la-Madeleine),
avec la création du numéro spécial de
l’Ornithologique sur la Pointe-Yamachiche (avec
Hugues Brunoni) et sa collaboration photographique
lors de l’inauguration de la Chronique sur le Lac Saint-Pierre sur le
site de la municipalité de Yamachiche (une
initiative de Paul Desaulniers et de Paul Carbonneau) et comme Louise Simard,
responsable de la Page des oiseaux rares du Québec sur Internet, ont
tous largement contribué à cette reconnaissance au fil des ans. Ces
gens dévoués et passionnés du monde de
l’ornithologie ont été et sont encore de véritables
ambassadeurs pour Yamachiche.
Sans porter ombrage aux collaborateurs ci-dessus, celui qui a
adopté la Pointe-Yamachiche et
popularisé cet endroit dès ses premières visites
s’appelle Jacques Gélinas, de
Trois-Rivières (professeur retraité), surtout à partir du
moment où il a commencé à photographier ses observations
d’oiseaux pour, par la suite, les envoyer sur des sites
spécialisés sur Internet; dès ce moment, la Pointe-Yamachiche a encore pris de la prestance tout en faisant
connaître le nom Yamachiche un peu partout en
Amérique du Nord. Étant un des pionniers pour la photographie sur
Internet pour les oiseaux de ladite pointe, plusieurs autres ont suivi
l’exemple de «maître» Jacques, devenant une valeur
ajoutée pour ce lieu faunique yamachichois.
En plus de ses clichés, Jacques s’implique directement pour
l’entretien du chemin de la «pointe», soit en enlevant les
arbres emportés par les eaux ou soit en coupant les jeunes saules
envahissant ce passage assez étroit, ce afin de permettre aux
vélos de mieux circuler. Il se fait aussi un devoir de bien informer les
Clubs d’ornithologie du Québec sur la présence des
limicoles ou d’une rareté, ce qui est invitant pour les intéressés, ayant
de l’information des plus justes par un habitué des plus
consciencieux. Fait amusant, patrouillant régulièrement les rangs
de Yamachiche et de quelques autres
municipalités environnantes, il connaît plus ces populations que
moi-même (Michel Bourassa), ce qui n’est pas peu dire! Parfois, il
doit demander une permission afin d’entrer sur un terrain privé,
le faisant connaître davantage, un atout de plus pour lui ;
lorsqu’il réussi ses photos, il récompense le
propriétaire du site en lui donnant une de celles-ci, le rendant encore plus
sympathique tout en faisant mieux comprendre le loisir de l’ornithologie
et ses utilités.
En somme, Jacques Gélinas est un
ambassadeur de premier ordre pour Yamachiche, autant
plus méritoire qu’il vient de l’extérieur, mais en se
faisant un réseau d’amis chez nous, il est devenu, presque malgré
lui, un citoyen de notre localité et nous en sommes très fiers,
car il le mérite amplement avec tous les efforts qu’il met pour
faire rayonner notre territoire dans tous les coins de l’Amérique
du Nord, et plus encore : merci Jacques, ainsi qu’à tous ceux
mentionnés au début du texte.