LE NETTOYAGE DES BERGES
Depuis 2005, les berges de la rive nord du lac Saint-Pierre ont un
visage de propreté et ce, grâce à des nettoyages successifs
effectués par des jeunes sous la responsabilité du comité
ZIP (Zone Intervention Prioritaire), principalement justement en 2005; lors de
cette année, le projet Compétences-action, avec ses huit jeunes
employés, a réussi à ramasser 239 tonnes de déchets,
dont 187 tonnes de métal et 300 pneus.
Il a fallu
faire 24 voyages de camion dix roues pour retirer des lieux toutes ces ordures,
recueillies dans des endroits difficiles à atteindre, au prix de
nombreux efforts et ce, à force de bras dans plusieurs cas. En plus, au
moins 20 carcasses de voitures abandonnées furent sorties des
marécages, souvent enlisées, par de la machinerie
spécialisée. Toute cette activité de
récupération de déchets a été un réel
succès et c’est tout à l’honneur de tous les
travailleurs impliqués de 2005; dans la même période, des
bénévoles ont collaboré à ce nettoyage
nécessaire des berges, encore organisé par le comité ZIP,
lequel s’est impliqué directement sur chacun des sites par la
présence de chacun dans du travail et de la planification.
Malheureusement, dès l’année suivante, quelques
irresponsables ont continué à déposer des déchets
sur certains des sites nettoyés, ce qui est inconcevable dans les
années 2000.
Mais ce travail de récupération a porté ses fruits,
car il sera dorénavant beaucoup plus facile à garder la rive nord
propre, surtout les lieux les plus fréquentés par les
utilisateurs, obligeant ces derniers à faire attention dans des paysages
qu’ils apprécieront
encore plus, justement par leur apparence vierge; la mission
première d’assainissement, étant déjà
réalisée, le suivi par l’entretien en sera facilité
par la collaboration de tous et chacun, car il sera très gênant de
polluer en présence des autres, de crainte de se faire rappeler à
l’ordre, ce qui, automatiquement, devra être fait.
Concernant
la Pointe-Yamachiche, le passé est garant de
l’avenir, parce qu’elle a toujours été un exemple de
propreté, même dans les années où les autos et les
camions pouvaient s’y rendre (1990 à 2004), car les utilisateurs
se disciplinaient entre eux, ce qui, au fil des ans, est devenu normal pour
tous; le problème était à proximité de la voie de
service, où il était facile de jeter des ordures en bordure du
chemin de la « pointe », mais le tout s’est
résolu avec le stationnement empêchant le passage des
véhicules.
Pour le futur, le nettoyage des berges sera fait dans un cadre
particulier, soit pour récupérer les déchets
transportés par l’eau, surtout lors des inondations
printanières, ce qui deviendra un travail allégé, en
autant qu’il se fasse dans des intervalles rapprochés, afin
d’éviter des accumulations; par réflexe naturel, nul doute
que les prochaines générations voudront conserver les acquis
actuels.