Rêves magiques d’oiseaux 29
COURSE À PATTE
Dans
les premières heures du 29 mars 2009, un songe vient m’accompagner
dans le sommeil et le début me conduit sur le bord de la rivière,
à l’arrière de mon domicile, lequel est enneigé,
tout en passant sur les terrains des voisins jusqu’à la courbe,
où il n’y a absolument pas de vent; mais, dès que je tourne
la tête, en arrivant dans le tournant, des rafales me frappent le visage
et me font faire volte-face, me faisant voir d’un même jet, un
couple me regardant par la fenêtre, bien au chaud dans leur foyer.
L’histoire
se répétant encore une fois, une brève coupure se fait,
pour m’amener entre deux maisons et par magie, la neige a presque
complètement disparu, ce, tout en apercevant un chemin et un champ de
l’autre côté de celui-ci, dans lequel une première
Perdrix grise vient à ma rencontre, suivie de près par quatre
autres. Au même instant, un tracteur entre dans ledit champ, avec au
volant, un individu que je reconnais tout de suite, et son fils est à
ses côtés.
L’action
commence lorsque leur chien apparaît dans le décor et qu’il
part à la poursuite des cinq perdrix, lesquelles se mettent
aussitôt à courir à grandes enjambées, si l’on
peut dire, avec leurs courtes pattes; après une longue poursuite pendant
laquelle le chien ne réussi pas à rejoindre les gallinacés
qui réussissent à disparaître au bout du champ, le
canidé revient bredouille et tout penaud vers les deux individus sur le
tracteur.
Tout
à coup, je me retrouve assis à une table à pique-nique
située près du chemin, à proximité du champ, pour
voir le père avec son fils, venir jaser avec moi; le jeune garçon
a la gentillesse de m’offrir un caramel, lequel il développe
lui-même : je l’accepte en tendant la main et le songe lui,
refuse de continuer, y mettant subitement un terme.