VISAGES D’HIVER 1
Féerique soirée que celle d’un doux temps
Où les ouatés flocons, lors d’une promenade,
Descendent des nuages sous un léger vent,
Laquelle neige fond sur la peau au teint fade.
Les vents glaciaux d’une légendaire tempête,
S’alliant à l’abondante neige poudrée en
rafales,
Confinent au foyer, par prudence, comme toute bête,
Mais non sans contempler la nature qui s’emballe.
Tout imprévisible redoux d’après Jour de l’An,
Avec, en prime, de chauds rayons de l’astre doré,
Devient
un temporaire baume pour tous les gens,
L’espace de temps que le froid veut bien accorder.
La myriade de cristaux de neige du tapis blanc,
Sous les lumineux jets du naturel phare de l’azur,
Par magie, se changent en d’éclatants diamants,
Ainsi qu’en variées pierres précieuses des plus
pures.
Lors du coucher de l’astre du jour, avant la noirceur,
Le
firmament devient une immense toile céleste,
Grâce aux diverses strates de nuages tout en couleur,
Prouvant l’ingéniosité de la Terre dans ses gestes.