PLACIDE CORNEILLE DU PIT

 

Le texte qui va suivre s’adresse à plusieurs catégories de lecteurs et la teneur des sujets va sûrement vous en convaincre et probablement vous intéresser; donc, allons-y immédiatement. C’est précisément la réflexion que je me suis fait, le 28 juillet 2009 au soir, lorsqu’une connaissance m’appelle pour m’apprendre la présence d’une Corneille d’Amérique albinos, à la sablière du rang Saint-Nicolas (Pointe-du-Lac), et ce, depuis près d’un mois, laquelle est aperçue presque à chaque jour; je lui signale que je vais essayer d’envoyer quelqu’un pour la photographier et ce, le plus tôt possible.

 

Le 31 juillet, un de mes amis se rend exactement à cet emplacement sablonneux, communément appelé le « pit de sable » de Saint-Nicolas, où il constate qu’il y a une séance de tir au fusil, ce qui rend impossible la présence de la fameuse corneille blanche. Mais pendant ses déplacements dans le rang de la Concession et dans le rang Saint-Nicolas, il fait quelques découvertes intéressantes comme plusieurs Merle bleus de l’Est, ce qui est un endroit supplémentaire à mettre à l’agenda afin d’observer cette espèce en croissance de population; aussi, il trouve, écrasée sur l’asphalte de la route, une Pintade d’Afrique (de Numidie), laquelle possède une bague rouge en plastique à l’une de ses pattes, confirmant sa fuite d’un élevage de pintades, laquelle fuite a seulement retardé le moment de sa mort.

 

Les événements de cette journée signifient qu’il y a plusieurs sites d’oiseaux non explorés et qu’un signalement précis sur une espèce quelconque peut mener à agrandir le ou les territoires à visiter et, par la même occasion, à améliorer les connaissances aviaires de tous et chacun. Il n’est pas nécessaire que vous soyez un expert en oiseaux pour signaler la présence d’un spécimen inconnu dans votre environnement immédiat ou partout ailleurs dans vos déplacements et faites comme cet ami, appelez-moi afin que cet oiseau puisse être identifié, si possible; même si c’est un oiseau habituel pour nous, ce n’est pas grave, car il vaut toujours mieux vérifier une espèce qui nous laisse interrogatif et ainsi, nous éviter de manquer une rareté ou même, un exceptionnel, ce qui serait vraiment, dans ce cas, une réelle négligence de notre part et surtout, un immense plaisir raté. Donc, encore une fois, ne vous gênez pas pour communiquer avec moi au 819 296-3017 (en soirée); merci à l’avance de votre collaboration.    

 

Suite au signalement intéressant de cette corneille albinos de juillet 2009, le 6 mars 2010, une connaissance rencontrée sur la rue me rapporte un fait assez rare dans les oiseaux, surtout pour lui (c’est un homme), car il a vu la veille, une corneille blanche lors de sa marche quotidienne, laquelle corneille était perchée dans un des arbres de la route Gélinas; est-ce que ce corvidé est celui du « pit » de Saint-Nicolas?, c’est fort possible. Si c’est la même Corneille d’Amérique blanche, elle occupe continuellement son secteur favori puisque son signalement m’est rapporté le 19 juillet 2010 par un résident du rang Saint-Nicolas, lequel l’a aperçue le 17 juillet et ce, près de son domicile