PLANTES ET FLEURS SAUVAGES

Le loisir favori des gens de l’Amérique du Nord est l’horticulture, ce qui démontre l’immense intérêt que représente la présence des plantes et des fleurs dans la vie quotidienne de ceux-ci. Dans le même ordre d’idée, les plantes et les fleurs sauvages ne sont pas en reste, surtout depuis l’accès plus facile aux milieux de leur implantation, notamment les abords de cours d’eau et les sentiers de boisés, avec une meilleure protection et une publicisation accrue par les autorités environnementales.

Le secteur du lac Saint-Pierre à Yamachiche est très riche en espèces de plantes et de fleurs sauvages, surtout aux rives des différents cours d’eau (de la Grande rivière Yamachiche, de la Petite rivière Yamachiche, de la « petite baie », de la « grande baie » et du lac Saint-Pierre), sans oublier les abords de la route Gélinas, de la voie de service et de l’autoroute 40, à proximité du lac. Donc, je me risque à vous livrer mes observations de ces richesses florales que je côtoie régulièrement; malgré mon inexpérience dans ce domaine, je veux tout simplement aiguiser votre curiosité afin de vous inviter à venir vérifier les données qui défileront ci-dessous et ce, notamment à la Pointe-Yamachiche, le site le plus accessible dans les mois estivaux.

Les espèces vous seront données en vrac, en constatant la variation de certaines d’entre elles sur un lieu précis d’une année à l’autre, selon les inondations, le va-et-vient des oiseaux, le pollen aérien voyageant par les vents, la proximité des différents sites, etc.; commençons immédiatement. La Chicorée sauvage, la Sagittaire à feuilles en coin, le Chardon des champs, la Vesce jargeau, le Lis du Canada, l’Aster bruyère, l’Aster à feuilles cordées, la Mauve musquée (à fleurs blanches), le Lysimaque à quatre feuilles, la Verveine laineuse, la Grande fougère (Ptéridium des aigles), la Bardane majeure, la Menthe des champs, la Gnaphale à feuilles obtuses, l’Asclépiade commune (petits cochons), l’Asclépiade incarnate, la Linaire vulgaire, le Lotier commun, l’Éléocharide d’Englemann, le Bident penché, le Gaillet gratteron, le Glaux maritime et l’Épilobe à feuilles étroites forment un excellent groupe de fleurs et plantes intéressantes dans ce début de nomenclature et il est impératif de continuer sur cet élan.

La Grande Herbe à poux, la Petite Herbe à poux, la Renouée de Pennsylvanie, le Trèfle blanc, le Trèfle rouge, le Chénopode blanc (chou gras), la Marguerite, l’Eupatoire pourpre, le Lysimaque numulaire, la Menthe à épis, la Bugle rampante, le Séneçon doré, le Lierre terrestre, la Violette parente, la Violette pubescente, la Grande berce, la Renoncule acre, la Pontédérie cordée, l’Ariséma rouge foncé, le Butome à ombelle, l’Onoclée sensible et l’Apios d’Amérique (Patates en chapelet) continuent la liste répertoriée de cette variété de très beaux spécimens et ça ne s’arrête pas là!. En effet, l’Achillée millefeuille (Herbe à dindes), la Lampourde, le Pissenlit officinal, la Rudbeckie hérissée, l’Érigéron de Philadelphie, la Morelle douce-amère, le Millepertuis commun, le Millepertuis-gentiane, la Mimule à fleurs entrouvertes, la Sagittaire latifoliée, la Tanaisie vulgaire, l’Érechtite à feuilles d’épervière et le Concombre sauvage augmentent la valeur de cette verdure des plus colorées lors de la floraison.

Dans la continuité des espèces, on peut noter le Scirpe américain, le Scirpe vigoureux, le Scirpe fluviatile, l’Iris versicolore, l’Hydrocharide grenouillette, le Riz sauvage, le Trèfle d’eau (Herbe à canards), l’Impatiente du Cap, la Grande verge d’or, le Liseron des haies, la Salicaire (Lythrum salicaire), la Molène vulgaire, la Renouée du Japon, le Roseau commun (Phragmite), le Souchet comestible (Amande de terre), le Carex porc-épic, l’Onagre bisannuel, la Vigne vierge, le Mollugo verticillé, la Vigne des rivages, le Nénuphar jaune et les très connues Quenouilles à feuilles étroites et Quenouilles à feuilles larges. Ces noms de plantes aquatiques et fleurs sauvages complètent ce texte, lequel aurait pu facilement tripler son contenu, mais vous avez une très bonne idée des espèces que l’on peut observer dans la région du lac Saint-Pierre via la Pointe-Yamachiche et c’est à vous de les découvrir lors d’une de vos visites, tout en trouvant toutes les autres sortes non mentionnées ci-haut : bonnes recherches.

D’autant plus que plusieurs photographes amateurs (autant femmes que hommes) fréquentent le site de la « pointe » pour cette activité de plus en plus prisée, remarquant certainement la variété de spécimens d’une année à l’autre, tenant compte des raisons données dans cet article.