FAITS SAILLANTS AVIAIRES 2009

Première partie: janvier à juillet

Le mois de janvier 2009 a été très productif en espèces intéressantes et il débute à son premier jour avec six Jaseurs boréaux, le premier de quatre Harfangs des neiges, un Bruant chanteur, deux Gros-becs errants et quatre Durbecs des sapins. Le 2, deux Tarins des pins, quarante Sizerins flammés, un Sizerin blanchâtre, trente-quatre des cinquante-deux Becs-croisés bifasciés présents pendant tout le mois et un Grand Pic représentent d’autres sujets privilégiés; un Bec-croisé des sapins, rareté dans le secteur, une Pie-Grièche grise et un Roselin familier arrivent le 4, pour voir un Épervier de Cooper, une Gélinotte huppée et un surprenant Bruant des marais apparaître le lendemain 5.

Un Pygargue à tête blanche et un Autour des palombes, le 6, s’ajoutent à cette belle liste de spécimens; un Épervier brun pour le 7, quatorze Perdrix grises pour le 10, sept Goélands bourgmestres pour le 11 et le premier de trois Grands-ducs d’Amérique pour le 13 sont observés à Yamachiche. Aussi, pendant tout le mois, un Pic flamboyant est présent au gras animal, à un domicile du rang Petite-Rivière-Nord; toutes ces espèces de janvier font de ce mois un des meilleurs, sinon le meilleur pour le premier de l’année et il faut attendre au 2 février pour un oiseau recherché, soit une impressionnante Chouette lapone à un boisé du lac Saint-Pierre.

Ce n’est qu’à la quatrième partie du mois de février 2009 que de nouvelles espèces apparaissent, soit deux Alouettes hausse-cols, le 21, une Sittelle à poitrine rousse, le 26 et une difficile Petite Nyctale à recenser, le 27, à la Petite rivière Yamachiche pour cette dernière. En constante diminution, une lueur d’espoir arrive le 20 mars sur ma rue, lorsque deux couples de Moineaux domestiques fréquentent les mangeoires; il est à espérer qu’ils vont occuper les nichoirs. Le 25, un couple de Faucons émerillons cherche une épinette dans mon secteur et ce, afin d’élever leur éventuelle famille; quant au 26, un premier Roselin pourpré courtise un de mes postes d’alimentation.

Avril me fait patienter jusqu’au 20, pour me faire voir un Bruant fauve et jusqu’au 26, pour une Petite Buse; ça se bouscule quelque peu à partir du 27, avec la Paruline à croupion jaune et le Roitelet à couronne rubis, se continuant le 28, avec la Paruline noire et blanche, la Paruline jaune et le Viréo à tête bleue, et le 29, avec l’arrivée tant attendue de trois Hirondelles à ailes hérissées et de deux Merlebleus de l’Est; la séquence d’avril se termine le 30, avec la Paruline des pins et le Tyran huppé. Les premiers oiseaux notables pour mai sont la Paruline à couronne rousse, le 3, le sporadique Moqueur roux, le 4, la Sarcelle à ailes bleues, le 5, et le Quiscale rouilleux, le 6. Ça se continue le 8, avec le Râle de Virginie et la Paruline à flancs marron, le 9, avec l’Oriole de Baltimore et le Cardinal à poitrine rose, et le 10, avec la Paruline bleue, la Paruline à gorge orangée, la Paruline à collier, la Paruline masquée, le Butor d’Amérique et le Colibri à gorge rubis.

Le onzième jour amène la Paruline couronnée, la Paruline à joues grises, la Paruline à tête cendrée et la Grive fauve; quant au 12, c’est au tour du Balbuzard pêcheur, du Martinet ramoneur, du Harle huppé, de la Macreuse brune, de la Mouette de Bonaparte (au nombre de 130), du Plongeon huard et de l’imprévisible Barge marbrée, à apparaître dans l’environnement de la Petite rivière Yamachiche. Le Moqueur chat fait son entrée en solitaire, le 13, pour voir la Paruline flamboyante, la Guifette noire et le spectaculaire Petit Blongios envahir le même territoire, le 15. Le 17, la Paruline obscure se montre et dès le lendemain, le 18, c’est au tour de la Grive à dos olive, du Bécassin roux et du Bruant de Lincoln; la Bernache cravant, le 19, et le Moucherolle des saules, le 20, sont deux autres espèces à mon actif et il est à noter que cette activité des derniers jours se passe encore à la « petite rivière ».

La troisième partie de mai est intéressante avec la Grive à joues grises, le Viréo aux yeux rouges, la Paruline triste, la Paruline du Canada, la Paruline rayée, la Paruline à calotte noire, la Grive des bois et surtout, la furtive et exceptionnelle Paruline de Swainson, le 22, avec le Pluvier argenté, la Paruline des ruisseaux et le Héron vert, le 23, avec une rare Hirondelle à front blanc, le 27, et avec le Jaseur d’Amérique et le Tournepierre à collier, le 31, finissant en beauté ce mois très fertile en espèces.

Juin débute avec le Bécasseau semipalmé et le Bécasseau maubèche, le 2, avec un retentissant Engoulevent d’Amérique, le 5, et le Coulicou à bec noir, le 8, à la pointe Yamachiche pour ce dernier. Une très rare Mouette de Sabine, en plumage nuptial, est admirée par des observateurs de Québec, le 14 (seulement la deuxième mention officielle pour la pointe Yamachiche). À ce site, c’est au tour du Bécasseau à croupion blanc de prendre une pose et ce, le 17, pour voir une Sterne caspienne faire de même, le 23; juin se termine sur cette  note. Le 6 juillet m’offre un Viréo de Philadelphie et un solennel Bihoreau gris, à la « petite rivière »; à la « pointe », le 11, la première Grande Aigrette de la saison est vue, en vol, par un observateur de Trois-Rivières, pour voir trois autres de ces gracieux anges blancs l’imiter, le 24.

 

À SUIVRE