À L’AFFÛT D’UN METS

Déjà à l’arbre et aux quatre vents,

Il est imperturbable en ce temps.

La patience pour ce faucon,

Devient chance de toute façon,

Car l’émérillon, face à sa proie,

A comme vision, son repas.

Des airs, se déploient ses ailes

Et tel l’éclair, c’est sans appels,

Dans cet élan des plus véloces,

Tuant pour son appétit féroce.

Sa faim apaisée, il est repu

Par ce faste dîner bienvenu.

Pour ce rapace, c’est partie remise,

Car, chez chaque race, arrive la crise

Lorsque les jours passent sans nourriture

Et qu’autour, la vie quitte les clôtures.

Mais, le Faucon émérillon sait,

Comme de raison, retracer un mets.

L’instinct de survie, pour l’être vivant,

Grand ou petit, existe en tout temps.