LE CIMETIÈRE DE YAMACHICHE
Photo : Statue de Sainte-Anne.
Photo :
Charnier du cimetière de Yamachiche. M. le
Chanoine Elzéar de Carufel, qui avait une réelle dévotion à la Passion
de Jésus, est ce prêtre de Yamachiche qui fit ériger, en 1930, au milieu
de notre imposant cimetière, un somptueux Calvaire couronné des quatorze
stations du chemin de la croix, en bronze, qui sont l’œuvre de
l’architecte Dom. Cogné, de Montréal. Le coût de son érection fut
défrayé par de généreux donateurs, dont les noms sont gravés dans la
pierre et ce dit Calvaire fut construit sur l’emplacement exact d’une
fosse commune, laquelle contient les corps inhumés des moins nantis de
cette époque.
Photo : Le
Calvaire, XXIIème station du chemin de la croix.
Photo : Vue
aérienne du cimetière, de l’église et du presbytère, 2007. Il faut
signaler que le présent cimetière a vu son dernier agrandissement se
faire vers l’ouest, soit par l’arrière du presbytère et par l’arrière du
Parc Marguerite-Bourgeois, ce pour lui donner son aspect actuel. Les
bedeaux de Yamachiche depuis 1789 furent Joseph Chaîné (1789-1798),
Augustin Godin (1798-1801), Joseph Hamel (1801-1836), François Gélinas
(1836-1866), Charles Bettez (1866-1875), Narcisse Garceau (1875-1883),
Agapit Garceau (1883-1890), Joseph Gagnon (1890-1912), Joseph Paillé
(1912-1928), Donat Gadbois (1928-1958), Joseph Pelletier (1958-1960),
Jean Lord (1960-1980) et Paul Turner (1988-2013), ce dernier étant le
dernier bedeau à plein temps. Les
successeurs à Jean Lord entre 1980 et 1988, soit Jules Milette (surtout
pour les fosses, aidé de son fils René), Fernande Gélinas-Héroux et René
Chapleau ont occupé des postes différents l’un de l’autre pour le bon
fonctionnement du cimetière et de l’entretien de l’église, partageant
souvent les tâches; dans cette période, il y a probablement eu d’autres
personnes à l’oeuvre. Par la suite, depuis 2011, des gens comme Gabriel
Mineau et maintenant en 2017, ce dernier encore en place avec Rosaire
Thériault, Jean-Marc Bellemare et André Desaulniers, ont uni leurs
efforts en prenant la relève pour s’occuper de l’inhumation des corps et
de tous les autres travaux connexes concernant un cimetière; avec les
urnes de plus en plus utilisées, le travail est quelque peu facilité.
Photo : Le
sacristain et bedeau Jean Lord au cimetière : Il
indique l’endroit où la bouteille contenant un message a été trouvée. Ce
document était pour certifier l’endroit précis où Marguerite Lacerte,
veuve de François Bellemare, avait été inhumée le 17 avril 1877 à l’âge
de 84 ans. Auparavant, Jean Lord avait déjà trouvé un tel document, mais
malheureusement illisible; une telle coutume existait au 18ème
siècle, car il n’y avait pas de monuments à cette époque, ce pour
identifier chaque lot.
Le plan
du cimetière avec l’identification de l’emplacement de chacun des lots
est une idée originale de Jacques Landry, ce lors de son séjour comme
responsable de la gestion du cimetière. Ce plan se trouve bien en
évidence à l’entrée du cimetière, soit du côté est, vers l’avant de
l’église. Du même
côté et près du stationnement pour les véhicules, à l’entrée du chemin
du cimetière, une croix trône avec le nombre 2,000 comme inscription,
signifiant la date d’une Année Mariale ayant eu lieu dans cette dite
année. Une Année Mariale est spécifiquement pour vénérer la Vierge Marie
et l’année 2,000 correspondait justement au Jubilé de l’an 2,000, lequel
avait été inauguré le 1er janvier par le pape Jean-Paul II
avec une homélie pendant la messe en la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Quant à
l’entretien des terrains du cimetière, la tonte de la pelouse est
maintenant effectuée par André Lord, digne successeur de son père, soit
Jean Lord (entre lui et son père Jean, quelques autres ont fait la
pelouse du cimetière, dont Jean Rae). Le cimetière est toujours bien
entretenu et fait l’orgueil des municipalités environnantes par sa
beauté. L’entreprise Les Monuments Boucher et Lefebvre inc. s’occupe de
l’installation des monuments et du lettrage des noms sur chacun d’eux et
ce, depuis plusieurs années. Le
regretté Armand Milot, citoyen de Yamachiche et propriétaire d’une
tabagie, a longtemps servi d’intermédiaire entre les Monuments Boucher
et chaque propriétaire d’un lot, notamment pour le monument et les
inscriptions s’y trouvant. Pour plus
de détails sur le cimetière de Yamachiche, vous pouvez consulter le
livre « Yamachiche et son Histoire », pages 300 à 303.
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